L'OCRTIS devient l'OFAST

Par 19/09/2019 - 07:33 • Mis à jour le 19/09/2019 - 09:43

L'office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS) disparaît pour laisser place à l'Office antistupéfiants (Ofast)

    L'OCRTIS devient l'OFAST

Si la proximité sonore entre Go Fast et Ofast peut prêter à sourire, le nouveau service de répression du trafic de stupéfiant est une affaire sérieuse.

C'est mardi (17 septembre 2019) que le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a dévoilé le nouveau plan du gouvernement pour lutter contre la consommation et le trafic de stupéfiants. Si la ville de Marseille a été présentée comme le laboratoire de ce plan, nos départements des Antilles et de la Guyane, lieux de passages d'une partie du trafic international sont évidemment concernés.

Le changement de nom du service de lutte contre le trafic fait partie des 55 mesures de ce plan national anti-drogue. L'OCRTIS avait été créée en 1953 dans l'Hexagone et installée en Martinique en 2004 pour gérer la zone Antilles Guyane. Depuis quelques mois une antenne a été également déployée en Guyane.

Les Ofast seront co-pilotés par un commissaire de police et un magistrat. Cette nouvelle structure d’élite doit être à la lutte antidrogue ce qu’est la DGSI à la lutte antiterroriste.

Franck Robine, le préfet de Martinique, explique la nécessité de ce changement :

La présence en mer sera renforcée dans notre zone. Aux deux frégates en service (Ventôse et Germinal) viendront s'ajouter un nouveau patrouilleur et un bâtiment multi-missions. La mission prioritaire de ces navires sera la lutte contre le trafic de stupéfiants.

L'an dernier 4,3 tonnes de stupéfiants ont été saisies en mer par les services français dans notre zone. Un cumul qui s'ajoute aux 2,2 tonnes saisies en Martinique.

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