Un « club hydrogène » pour accélérer la transition énergétique

Par 26/01/2024 - 13:17 • Mis à jour le 07/02/2024 - 20:48

Les acteurs de Guadeloupe engagés dans une transition écologique plus vertueuse croient beaucoup à l’avenir de l’hydrogène et au développement d’une énergie décarbonée. À l'initiative du Pôle d’Innovation de la Guadeloupe, Synergîles, un club a été créé pour structurer la filière.

    Un « club hydrogène » pour accélérer la transition énergétique
Club Hydrogène. Photo Bernard Solé

Le club hydrogène de Guadeloupe a été présenté officiellement hier (jeudi 25 janvier) au Sy Meg (Syndicat mixte d’électricité de Guadeloupe) situé à Jarry.

Le club est né de la volonté des membres de Synergîles de structurer la filière naissante de l’hydrogène.

Cette initiative se veut également une façon de créer des échanges, de favoriser des synergies et d’encourager l’émergence d’un écosystème de l’hydrogène sur le territoire….

Pour Sylvie Vanoukia, la présidente de la commission énergie à la Région, avoir ce club Hydrogène, est une très bonne nouvelle. Elle explique pourquoi.

Il met en évidence l’engagement de la Région pour une transition énergétique verte visant un mix électrique 100% renouvelable. Nous avons fait un focus sur l’utilisation de l’hydrogène pour l’utilisation des transports publics et la mobilité lourde et nous sommes soutenus par la banque européenne d’investissement ainsi que par des acteurs sociaux. C’est une énergie propre et on ne pourra pas y échapper. Nous travaillons dessus et le club Hydrogène mis en place est vraiment une très bonne chose.

Un travail sur la mobilité et le transport

La Sara, la société anonyme de la raffinerie des Antilles est partenaire de ce club Hydrogène. Depuis quelques années elle s’est déjà positionnée sur le vecteur énergétique.

Annie Benjamin, la responsable développement énergie nouvelle à la Sara Guadeloupe, apporte quelques précisions.

Depuis 2015, la Sara se positionne sur le vecteur électrique hydrogène. Nous travaillons aussi sur le vecteur électrique. On est surtout axé de par notre activité actuelle sur la mobilité et, spécifiquement, sur la mobilité lourde parce que ça a été l’activité oubliée dans la programmation pluriannuelle énergétique. Il va falloir travailler sur le transport, le plus gros contributeur en gaz à effets de serre. La transition dont on parle, énergétique et écologique, s’accompagne d’un changement des productions et d’une sortie des énergies fossiles mais aussi d’un changement de consommation puisqu’on parle de sobriété. On a développé des projets de production d’hydrogène pour pouvoir tester le modèle et travailler avec la Région et les autres parties prenantes à la mise en place d’un écosystème d’énergies décarbonées 

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