Une journée mondiale de la prévention de la noyade !
La journée mondiale de la prévention de la noyade se déroule aujourd'hui (25 juillet) partout sur la planète. En Guadeloupe, le seul rendez-vous est cet après-midi, de 15h à 17h, sur la plage de Rivière Sens à Gourbeyre.
Ateliers de sensibilisation, d'Initiation et de formation au Sauvetage Aquatique sont prévus cet après-midi, sur la plage de Rivière Sens à Gourbeyre. Des démonstrations seront également proposées avec notamment les éducateurs sportifs, maîtres-nageurs, sauveteurs aquatiques du Comité Départemental et de la Fédération Française de Sauvetage et de Secourisme qui organisent ces deux heures d'animation. Les lycéens de la Région du Sud Basse-Terre y prendront aussi part, dont ceux notamment du Lycée Gerville Réache, récemment promus Surveillants de Baignade.
Lydie Chevry, secrétaire générale du Comité Départemental de Sauvetage et de Secourisme de la Guadeloupe, formatrice de secourisme, explique toute l'importance du rendez-vous de cet après-midi sur la plage de Rivière Sens à Gourbeyre, gratuit et ouvert à tous.
Cette journée est là pour sensibiliser la population aux interventions de prévention à la noyade mais aussi fondée sur des données probantes pour réduire considérablement le risque chez nous
Deux postes de surveillance
Chaque année, une trentaine de pertes de vies humaines par noyade sont recensées en Guadeloupe, plusieurs centaines en France et 266 000 dans le monde. Ces dix dernières années, 2,5 millions de baigneurs ont perdu la vie.
La Journée mondiale de la Prévention de la Noyade est organisée aujourd'hui sur la planète par l'Organisation des Nations Unies, la Fédération Internationale de Sauvetage et l'Organisation Mondiale de la Santé. Elle relayée sur le territoire national par la Fédération Française de Sauvetage et de Secourisme et chez nous par le Comité Départemental de Sauvetage et de Secourisme de la Guadeloupe est là pour sensibiliser informer et mobiliser.
Lydie Chevry avoue que le combat pour obtenir des plages surveillées et sécurisées chez nous, est un long marathon.
Nous sommes un parent pauvre et c’est bien dommage car nous avons des plages extrêmement fréquentées et extrêmement dangereuses. Et nous ne comptons que deux postes de surveillance sur l’ensemble de nos plages
