Anniversaire sanglant : les trois prévenus relaxés

Par 20/03/2019 - 14:35 • Mis à jour le 19/06/2019 - 21:29

L’affaire de l’anniversaire sanglant survenue à Saint-François fin avril, était à nouveau appelée en correctionnel ce mercredi. Cela fait suite à une demande de renvoi en première audience. 3 prévenus dont une jeune femme devait s’expliquer sur une rixe avec arme blanche suivie d’une fusillade. Mais après 4 heures de débats, il s’avère que les responsabilités n’ont pas pu être établies. Pire les prévenus qui seraient en fait les victimes dans l’histoire, ont donc été relaxés.

    Anniversaire sanglant : les trois prévenus relaxés

Suite à une demande de renvoi de la défense, le mois dernier, deux des protagonistes avaient été laissés libres sous contrôle judiciaire, l’un avait tout de même été placé en détention provisoire de part son casier. Mais à l’évocation du fond hier, il s’avère que plusieurs éléments ont permis aux avocats de démontrer que leurs clients n’étaient pas les agresseurs comme on le croyait. "Une enquête bâclée" a même souligné l’un d’eux, "les véritables fautifs dans cette soirée, ont quant à eux, jamais été inquiétés par la brigade du Moule, alors que c’est eux qui avaient déclenché la bagarre".

Des filles rouées de coups par terre

Ce soir du 21 avril, une fête d’anniversaire bat son plein du côté de Dubedou. Un groupe de jeunes filles arrive, suivi d’un jeune homme. Les filles sont prises à partie par des convives sous alcool, elles se font ensuite rouer de coups. Leur accompagnateur s’interpose, seul contre tous, il saisi des ciseaux et donne des coups dans le tas. Le petit copain d’une des victimes, est à son tour averti et se rend aussitôt porter secours à ses amis.

De victimes à prévenus ?

Sauf que dans cette affaire, ce sont les invités agressés, qui se sont retrouvés poursuivis par la Justice. "Une incompréhension totale" pour Maître Lenthiez, Martial et Erosi. "Les fauteurs de troubles doivent bien en rire" ont-ils ajouté. D’autant qu’aucun témoignage n’accuse les prévenus. Idem pour les tirs survenus ultérieurement à la station service, les descriptions ne correspondent pas, on ne sait même pas s’il existe véritablement un lien. Pour tout cela, le tribunal a préféré prononcer la relaxe pour les 3 mis en cause.