Il poignarde la baby-sitter de son petit frère

Par 20/03/2019 - 14:35 • Mis à jour le 20/06/2019 - 20:01

Un jeune homme de 23 ans était présenté en procédure de comparution immédiate ce jeudi pour avoir grièvement blessé au couteau, la baby-sitter de son petit frère. L’individu de dispose pas de toute sa tête et voue, on ne sait pour quelle raison, une haine sans limite à la victime depuis plusieurs mois. C’est sa propre mère qui a dû s’interposer mardi soir à Baie-Mahault.

    Il poignarde la baby-sitter de son petit frère

Mardi dernier, le prévenu, consommateur de cannabis et qui vit au domicile familial tombe nez à nez avec la baby-sitter de son frère de 2 ans. Il n’aime pas cette dernière, elle serait le diable et émettrait des ondes négatives, pour preuve des plantes de la maison en seraient mortes. Vous l’aurez compris, l’intéressé n’a pas toute sa tête, l’expert a pourtant estimé qu’il pouvait être responsable pénalement. Un comportement délirant et dangereux avec des troubles psychotiques a-t-il noté dans son rapport.

Délirant et dangereux selon l'expert 

Les juges l’ont donc entendu comme n’importe quel prévenu. A la barre, le jeune homme n’a cessé d’arguer la légitime défense. La victime l’aurait mal regardé ce jour là, ce qui a déclenché chez lui une crise d’hystérie. Après lui avoir envoyé un morceau de poutre, il s’est saisi d’un couteau avant de la frapper. Par réflexe, la malheureuse a eu la main transpercée, le tendon sectionné justifiant de 2 mois d’incapacité de travail. La lame s'est cassée sous la violence. Une blessure qui entrainera forcément des séquelles, raison pour laquelle, la partie civile a demandé une étude médicale approfondie.

Un suivi psychologique obligatoire 

Le ministère public a parlé d’un cas inquiétant. Il a surtout demandé un suivi psychologique. L’avocat de la défense, Maître Edouard Lenthiez a rappelé les récentes agressions de surveillants en prison, et que la place de son client n’est pas en milieu carcéral mais en établissement spécialisé. Le tribunal a prononcé 18 mois avec sursis mais assorti d’une obligation de soins pendant 2 ans et interdiction d’approcher la baby-sitter.