Violences entre jeunes en nord Grande-Terre : deux prévenus condamnés

Par 12/12/2019 - 05:00 • Mis à jour le 12/12/2019 - 10:24

Deux affaires de violences réciproques dont nous vous parlions à l'époque, étaient appelées à la barre correctionnelle pointoise. Une fusillade avait éclaté en marge d’une soirée à Anse-Bertand durant les grandes vacances. s’en étaient suivies des représailles à Petit-Canal quelques semaines plus tard. Le tout faisant des blessés graves à chaque fois. Le premier dossier a été jugé, le second renvoyé au mois prochain. Deux prévenus ont déjà écopé de 12 mois sursis et 3 ans fermes.

    Violences entre jeunes en nord Grande-Terre : deux prévenus condamnés

Pour un mauvais regard, il suffit de rien parfois pour déclencher des hostilités entre bandes. Le 14 juillet dernier, à l’issue d’une fête sur la plage, deux groupes de jeunes s’invectivent. Le ton monte et des armes sortent. Des coups de feu sont tirés, on déplorera un blessé grave, justifiant de 60 jours d’ITT. Pour ces premiers faits, deux prévenus étaient présentés au tribunal hier, le principal agresseur, Charles Cliford, 21 ans a souhaité garder le silence. Contrairement à son complice, moins impliqué mais plus bavard.

Conflit et représailles 

Il aurait pu y avoir un mort ce soir là, ont souligné les avocats des parties civiles, une violence si brusque et inconsciente. Les deux intéressés ont écopé de 12 mois avec sursis et 3 ans fermes avec maintien en détention. Même si ce dossier a été jugé, un autre connexe devait aussi débattu mais sur demande de la défense, il a été renvoyé. Le 15 septembre suivant, les victimes de la première agression à leur tour, avaient organisé des représailles à Petit-Canal, là aussi un autre jeune avait été atteint par balles, puis plongé dans le coma.

Victimes puis prévenus

Victimes puis agresseurs présumés, les différents protagonistes reviendront donc en fin janvier pour une nouvelle confrontation mais en échangeant les rôles. Notez que la salle d’audience était remplie d’amis et proches de chaque camp, mais pas d’incidents à déplorer, juste un individu qui tentait de filmer en cachette le box, il a immédiatement été récupéré par un officier de police, qui a sur demande de la présidente, aussi saisi son téléphone.