À peine sorti de prison pour violences conjugales, il se rend chez son ex

Par 16/06/2023 - 05:00 • Mis à jour le 16/06/2023 - 13:05

Déjà condamné pour des violences, il avait tenté mardi (13 juin) de revoir son ex compagne le jour-même de sa sortie de prison. Un trentenaire a écopé de 9 mois de prison ferme supplémentaires devant le tribunal correctionnel pointois.

    À peine sorti de prison pour violences conjugales, il se rend chez son ex
Photo d'illustration

L’individu (*), âgé de 35 ans, ne veut toujours pas comprendre malgré l’incarcération dont il a fait l’objet ces derniers mois. A peine sorti de prison, il voulait se rendre chez son ex-compagne à la Jaille, avec qui il a deux enfants. La justice l’avait précédemment averti : il n’a plus le droit d’essayer de la voir elle. Un comportement inquiétant car, souvent ,dans ce genre d’affaires, les choses finissent très mal. 

Interpellé mardi, l’homme a expliqué qu’il comptait la rencontrer mais seulement avec son accord. Chose difficile à vérifier, ses réelles intentions n’étant pas connues. De plus, depuis février, le mis en cause n'avait cessé de contacter la victime depuis le centre pénitentiaire de Fond Sarail. Parfois via la cabine téléphonique autorisée, mais d’autres fois, à l’aide de portables strictement interdits à l’intérieur.

Il voulait la "reconquérir"

Des appels, mais aussi d’innombrables messages Whatsapp, des vidéos sur TikTok… Une attitude totalement contraire à la peine prononcée en début d'année pour violences conjugales. « Je voulais juste m’excuser et tenter de la reconquérir » s’est défendu le prévenu, expliquant avoir agi par amour pour reconquérir sa bien-aimée.

 « Je croyais que l’interdiction de contact, n’était que physique ». Le tribunal a prononcé 18 mois de prison supplémentaire dont la moitié ferme, un sursis probatoire et les mêmes interdictions vis-à-vis de la partie civile.   

(*) Afin de garantir l'anonymat de la victime et de ses jeunes enfants, les diverses identités ne peuvent être dévoilées. 

 

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