Chlordécone : la priorité c'est la dépollution selon les marins pêcheurs

Par 27/11/2019 - 07:16 • Mis à jour le 27/11/2019 - 07:17

Au lendemain de l’adoption à l’unanimité du rapport de la commission d’enquête du chlordécone par ses membres à l’Assemblée Nationale, et maintenant ? Qu’en pense les principaux acteurs concernés par le sujet ? Jean-Claude Yoyotte, Secrétaire général des marins pêcheurs de la Guadeloupe était l'invité du journal de 6h, ce mercredi 21 novembre 2019. Explications.

    Chlordécone : la priorité c'est la dépollution selon les marins pêcheurs

"Il faut mettre les moyens et les solutions pour dépolluer...Aujourd'hui, l'addition est encore trop salée par rapport à ce nous avions prévu au départ", déclare Jean-Claude Yoyotte, Secrétaire générale des marins pêcheurs de Guadeloupe, interrogé dans l'édition de 6h ce mercredi 21 novembre 2019.

Rappelons que le rapport final du chlordécone a été adopté à l’unanimité par ses membres hier, mardi 26 novembre 2019, à l'Assemblée Nationale. 

Pour rappel, il s’agit d’un rapport de 179 pages, 47 propositions. Certaines de ces propositions ont été brièvement présentées. L’Etat a par ailleurs été reconnue responsable dans ce scandale sanitaire.

Des mesures pour la pêche et l'agriculture suffisantes ? 

Les réparations prévues devront se déployer tant dans l’agriculture, d’ailleurs, la commission demande à l’Etat de mettre en place un suivi sanitaire systématique pour le public le plus exposé au pesticide.

De constituer un réseau d’éducation sanitaire et de prévention, ou encore d’accompagner les pêcheurs et les agriculteurs dans une démarche « zéro chlordécone », en favorisant les cultures hors sol et agrobiologiques. 

"Aujourd'hui, le crois que même ce rapport, qui est assez parlant, ne prend pas les dimensions de cette catastrophe. Dans quelques années, nous verrons encore les conséquences de cet empoisonnement sur l'ensemble de l'archipel", résume Jean-Claude Yoyotte. 

La priorité reste la dépollution selon le secrétaire général des marins pêcheurs de la Guadeloupe. Extrait de l'interview menée par Laura Latchan ci-dessous : 

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