De nouveaux moyens pour la prise en charge de l'autisme en Guadeloupe

Par 03/10/2019 - 18:09

À l'occasion de la visite de la déléguée interministérielle pour l'autisme et aux troubles du neuro-développement, Claire Compagnon, en Guadeloupe, un état des lieux des besoins de notre archipel a été fait, mercredi et jeudi, en matière de prise en charge des autistes. Des moyens supplémentaires ont été annoncés, notamment pour la petite enfance.

    De nouveaux moyens pour la prise en charge de l'autisme en Guadeloupe

Faire plus et mieux en matière d'autisme en Guadeloupe, c'est en quelque sorte le défi qui a été fixé lors des différentes réunions de travail tenues par Claire Compagnon, qui était en visite dans notre archipel durant deux jours.

Cette dernière a eu l'occasion de rencontrer les familles et les professionnels lors de visites dans des Instituts Médico-Éducatifs (IME) et des Maisons d'accueil spécialisées (MAS) du département, avec l'engagement de débloquer des moyens pour offrir de nouveaux services et mieux coordonner les acteurs.

Dans le département, les besoins sont nombreux en termes de structures d'accueil, de santé, de répit, mais aussi de coordination afin d'améliorer le transit entre les différentes structures et d'offrir une prise en charge optimale au-delà de l'enfance.

Du nouveau pour la petite enfance

Au coeur d'une stratégie nationale depuis avril 2018, l'autisme devrait donc bénéficier d'un suivi mieux adapté, avec notamment la création de structures pour la petite enfance, à la fois pour l'identification de ce trouble, mais aussi pour l'accompagnement des petits âgés de 3 à 6 ans.

Les associations ont aussi eu l'occasion de faire remonter d'autres besoins en Guadeloupe lors du passage de Claire Compagnon. Les maisons de répit pour les proches, afin d'éviter l'épuisement sont notamment ressorties dans les requêtes, mais aussi de nouvelles ressources pour les adultes, comme des maisons de retraite pour les autistes les plus âgés, souvent isolés.

Par ailleurs, avec la présence du recteur Mostafa Fourar, la scolarisation des enfants autistes a aussi été évoquée. L'inclusion étant la grande cause de la rentrée 2019, ce dernier souhaite accélérer l'intégration des jeunes en situation de handicap dans des cursus classiques.

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