"Identitovigilance" : dispositif pour une meilleure prise en charge du patient guadeloupéen

Par 20/11/2019 - 10:23 • Mis à jour le 20/11/2019 - 10:30

« L’identitovigilance » est un dispositif qui existe depuis une quinzaine d’années dans le milieu médical. Ses objectifs : surveiller et mieux gérer les erreurs liées à l’identification des patients. En Guadeloupe, l’enjeu est majeur, notamment compte tenu des nombreux homonymes sur l'île.

    "Identitovigilance" : dispositif pour une meilleure prise en charge du patient guadeloupéen

L'identitovigilance, est dans le milieu hospitalier une méthode pour sécuriser la prise en charge du patient. Il est utilisé dans tous les domaines, par tous les corps de métier. Cela passe par la feuille de soin ou encore le bracelet d'identification des patients. 

"L'identitovigilance, c'est être vigilant pour une bonne identification en sachant que bien identifier le patient, c'est le premier acte de sa prise en charge." concède, Isabelle Noyon, la Directrice de la Structure d'Appui Evaluation en Guadeloupe, pour la qualité des soins et la sécurité des patients. 

L'enjeu est majeur en Guadeloupe, en raison des nombreux homonymes 

En Guadeloupe, il y a des personnes qui ont le même nom et le même prénom. "Il est donc important d'identifier les patients avec leur pièce d'identité. L'autre risque en Guadeloupe, c'est que les jumeaux ont parfois des prénoms extrêmement similaires. Les déterminants pour identifier un patient, dans le système de santé, c'est le nom, le prénom et la date de naissance. Quand le nom et la date de naissance sont identiques, les prénoms sont un point important dans la prise en charge." ajoute Isabelle Noyon. 

Quelles sont les répercussions ? 

Selon la Directrice de la structure, les conséquences sont parfois administratives car on peut avoir le problème d'avoir deux dossiers dans la base de données. Les informations peuvent être dispersées en plusieurs endroits. "On peut avoir une perte de capitalisation des informations et donc un risque sur la prise en charge", précise Isabelle Noyon. 

Extrait de l'interview menée par Laura Latchan dans le journal de 6h, le mercredi 20 novembre 2019 : 

 

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