Consommer des fruits et légumes locaux, un parcours du combattant ?

Par 06/12/2023 - 12:30 • Mis à jour le 19/12/2023 - 06:47

Ils se font parfois rares ou encore affichent des prix exorbitants. Consommer des fruits et légumes de chez nous semble de plus en plus difficile. Pour comprendre ce qu’il en est réellement, nous aborderons cette thématique dans notre émission Décryptage du Mercredi ce 6 décembre.

    Consommer des fruits et légumes locaux, un parcours du combattant ?
Image d'illustration

« C'est très difficile de manger local, maintenant », témoigne cette femme qui s’apprête à entrer dans un supermarché. « Les fruits locaux, je suis convaincu que ce sont les meilleurs. Donc, dépenser pour sa santé, je pense que c'est tout à fait normal », dit cet homme qui en sort. Les personnes interrogées ce mardi matin affirment toutes manger des fruits et légumes locaux, malgré des prix parfois élevés. Que ce soit chez le primeur, au supermarché ou au marché, pour certains il s’agit même d’une façon de soutenir nos producteurs locaux.

Pour avoir vécu à Marseille avant, je les trouve très chers, mais pour la santé, on en consomme. Pour aider les producteurs aussi, on fait l'effort.

Des producteurs souvent obligés de répercuter le prix de leurs investissements sur une production plus maigre que prévu. Chaleurs extrêmes, pluies diluviennes, coûts des intrants en augmentation peuvent expliquer le prix du kilo de courgettes ou d’aubergines made in Guadeloupe fixé aux alentours de 8 euros. La mise à disposition de fruits et légumes hors saison peut aussi expliquer ces prix pratiqués. Pourtant, consommer local et de saison peuvent être des solutions pour des tarifs plus raisonnables.

Manger local et sain

À cela s’ajoute la problématique de consommer une agriculture plus respectueuse de notre environnement. De quoi répondre aux enjeux actuels face aux réchauffements climatiques, mais aussi de santé.

Diverses initiatives ont vu le jour en ce sens, des groupements d’agriculteurs comme Natirel Péyi, des épiceries comme Petit Péyi ou encore Moso tè la qui garantit la traçabilité des produits proposés à la population dans leurs points de vente. Et cela alors que « les pesticides et la chlordécone sont au centre des préoccupations du territoire qui aspire plus que jamais à manger sain et local », peut-on lire sur leur site internet.

Pour aborder toutes ces problématiques, nous recevons ce mercredi :

- Yvon Montauban, gérant Petits Pays

-Steve Salim, chef d’entreprise et responsable du groupement Natirel Péyi

-Tony Mohamédaly, agro-transformateur et vice-président de l'Iguaflore.

-Alex Bandou, secrétaire général de L'UPG (l'union des producteurs de Guadeloupe)

Nous vous donnons rendez-vous à 18h30 en radio et sur X(ex-twitter), où vous pourrez réagir en direct.

 

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