Destruction des radars : les vandales condamnés
L'État veut sévir face à la destruction des radars… Le délégué interministériel à la sécurité routière, Emmanuel Barbe, a annoncé de nouvelles mesures pour confondre et condamner ceux qui s'en prennent à ces dispositifs de contrôle de la vitesse. Les mesures vont aussi s'appliquer sur le territoire guadeloupéen.
Rappelons que la Guadeloupe est un territoire pilote pour les radars tourelles, cette volonté gouvernementale de sanctionner les coupables est donc presque inéluctable.
Trois axes ont été annoncés pour lutter contre la destruction de ces appareils
- Le premier est le renforcement avec notamment des matériaux plus solides pour éviter que les pieds ne soient sciés ou que les cabines ne soient abîmées en cas d’incendie.
- Le deuxième est la surveillance avec des rondes plus régulières des forces de l’ordre ou encore la mise en service des caméras que peuvent accueillir ces radars tourelles.
- Le dernier axe est la délation. Le délégué interministériel Emmanuel Barbe a appelé à « l’indignation de tous » face à la destruction de ces engins dédiés à la sécurité. Concrètement, si vous assistez à une dégradation, on vous demande de la dénoncer.
Plusieurs radars déjà détruits en Guadeloupe
La Guadeloupe n’a pas été épargnée par ces actes malveillants puisqu’en novembre, un radar d’ancienne génération avait été incendié à Saint-François, en direction du Moule, puis de nouveau dans cette commune il y’a bientôt quinze jours, la tourelle de la rocade avait été mise à terre. C’est ensuite celle de Capesterre-Belle-Eau qui avait été ciblée, sans succès, puis celle de Goyave, abîmée par le feu il y a dix jours.
Les destructeurs s’exposent à de lourdes sanctions, jusqu’à 7 ans de prison et entre 75 000 et 100 000 euros d’amende. Même s’il est difficile de confondre les vandales, le gouvernement promet des condamnations exemplaires pour empêcher de nouvelles destructions.
