Les salariés du SIAEAG menacent de couper l'eau

Par 10/07/2019 - 17:48 • Mis à jour le 11/07/2019 - 12:59

Face aux coupures d'eau et aux tours d'eau, les employés du Syndicat Intercommunal d'Alimentation en Eau et d'Assainissement de la Guadeloupe sont en première ligne face à la colère de la population. Inquiets de la possible dissolution du SIAEAG, ils menacent de couper l'eau si le Préfet ne les reçoit pas dans les plus brefs délais.

    Les salariés du SIAEAG menacent de couper l'eau

Il flotte comme une odeur de doute et de colère dans les locaux du SIAEAG. Ce mercredi matin, l’UNSA, le syndicat majoritaire de la structure tenait une assemblée générale dans les bureaux de Labrousse au Gosier. L’occasion pour les salariés d’exprimer leur ras-le-bol compte tenu de leur situation qui se dégrade au fil des jours.

La peur au ventre

Les employés du Syndicat Intercommunal d'Alimentation en Eau et d'Assainissement de la Guadeloupe sont en première ligne face à la colère de la population. Des guadeloupéens exaspérés par les coupures d’eau récurrentes et les plannings de distribution non-respectés.

Les salariés du SIAEAG affirment que désormais, ils craignent d’arborer le sigle du SIAEG sur leurs vêtements de travail ou sur leur véhicule de fonction, de peur d’être pris à partie dans la rue.

 

Ambiance recueillie par Stéphanie Sérac à l'AG de l'UNSA :

 

Une possible dissolution du SIAEAG

L’annonce d’une possible dissolution du Syndicat Intercommunal d'Alimentation en Eau et d'Assainissement de la Guadeloupe vient de nouveau renforcer les craintes de ces salariés. Le Préfet Philippe Gustin aurait en effet envoyé un courrier menaçant de dissoudre le Siaeag pour le motif de défauts de trésorerie.

Les membres de l'UNSA ont demandé un entretien avec le Préfet dans les plus brefs délais. En l'absence de réponse, ils envisagent désormais de mener des actions. Les salariés menacent de couper l'eau aux robinets des usagers. 

Les salariés du SIAEAG se questionnent donc sur leur avenir et les éventuels moyens de contrer le destin vers lequel ils semblent se diriger.

 

Steeve Courta, salarié du SIAEAG et membre de l’UNSa interrogée par Stéphanie Sérac :

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