Pétards et feux d’artifices interdits jusqu’au 2 janvier en Guadeloupe
Alors que le réveillon de la Saint-Sylvestre approche à grands pas, le secrétaire général de la préfecture, Maurice Tubul, rappelle qu’un arrêté interdit, jusqu'au 2 janvier, la vente et l’utilisation de pétards et de feux d’artifices, potentiellement dangereux et générant des nuisances sonores. Il en appelle à la responsabilité civique de chacun.
Les pétards font partis du folklore locale et il n’est pas rare d’en entendre claquer en cette période de fête.
Toutefois, alors que le réveillon de la Saint-Sylvestre se profile, le secrétaire général de la préfecture de Guadeloupe, Maurice Tubul, rappelle que la vente, la détention, l’utilisation, le port et transport de pétards et d’artifices de divertissement conçus pour être lancés par un mortier sont interdits jusqu’au 2 janvier.
Le préfet a pris un arrêté d'interdiction de vente et de diffusion des pétards et des mortiers qui peuvent tout d'abord entraîner des atteintes graves à ceux qui les utilisent, mais également aux personnes qui peuvent être autour de ces utilisateurs.
Pas toujours respecté
Mais force est de constater que cet arrêté n’est pas toujours respecté.
« C’est la raison pour laquelle, explique Maurice Tubul, le préfet a souhaité que les forces de sécurité intérieure, gendarmerie et police, renforcent leurs contrôles, bien évidemment, sur les établissements de vente, mais aussi, et là, c'est plus compliqué, sur toutes ces ventes qui se font, si vous me permettez l'expression, sous le manteau et qui échappent un peu aux contrôles traditionnels, parce que les lieux de vente ne sont, par définition, pas connus. »
Nuisances sonores et danger
Les pétards et mortiers, encore plus en ces périodes de fêtes, génèrent des nuisances sonores et ils peuvent d’avérer dangereux. Maurice Tubul en appelle à la responsabilité civique de chacun.
La fête, par définition, c'est fait pour s'amuser, se détendre, être entre amis. La fête, ça ne doit pas être de se comporter de manière indécente, de manière risquée, de manière attenter à l'intégrité physique des personnes ou des biens. Par conséquent, je crois que chacun, dans sa responsabilité civique, doit se comporter de la meilleure manière pour ne pas obérer la liberté du voisin, mais également pour respecter un certain nombre de règles de vie en société.
Pour rappel, cette interdiction des pétards et des mortiers doit s’appliquer dans tous les lieux où se tiennent des rassemblements de personnes, dans tous les immeubles d’habitation ou en direction de ces derniers, sur la voie publique ou en direction de la voie publique et aux abords des établissements scolaires.
Et note Maurice Tubul, « la maîtrise du trouble et la prévention des troubles au voisinage relèvent des forces de l'ordre, mais est également de la compétence des élus locaux ».
