Une marche blanche après la mort de Rony Cély, tué à Goyave

Par 27/01/2024 - 14:51 • Mis à jour le 28/01/2024 - 07:08

Les proches de Rony Cély et soutiens de sa famille ont organisé une marche blanche ce matin (samedi 27 juin), dans la commune, pour demander Justice.

    Une marche blanche après la mort de Rony Cély, tué à Goyave
Marche blanche à Goyave

Une marche blanche était organisée ce samedi matin à Goyave pour demander Justice après la mort de Rony Cély en début de mois. L'homme, de 39 ans souffrant de schizophrénie a perdu la vie lors d'une intervention des gendarmes, appelés eux pour une agression entre voisins.

Une enquête est toujours en cours afin de faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame. La légitime défense peut-elle être retenue en l'espèce ? C'est ce que détermineront les investigations. Les parquets de Pointe-à-Pitre et Basse-Terre ont récemment livré des premiers éléments d’enquête.

La famille demande justice

En tout cas, famille et proches se sont réunis au domicile du défunt ce jour avant d'arpenter les rues de la commune.

Annise Cély, la soeur de Rony, se confie.

Nous sommes là pour marquer la mémoire de mon frère et rendre justice à mon frère. Il ne méritait pas la mort. Il y avait d’autres moyens de l’arrêter, de le canaliser. Il n’y a pas eu de dialogue social pour qu’il puisse entendre la voix de la famille. Il n’y a pas eu de communiqué de presse avec la famille, donc on voulait dire la vérité. Nous n'avons eu que des mensonges. Jusqu’à maintenant, pour ma mère, son fils est en garde à vue. On veut qu’il y ait un dialogue entre les gendarmes et les personnes schizophrènes, pour que ça ne se reproduise plus

Marche blanche Rony Cély

José Bois-Campêche, président du MIR (Mouvement International pour les Réparations) et d'autres membres, ont tenu à accompagner la famille de Rony Cély.

On est là d'une part et principalement pour soutenir la famille de Rony et d'autre part, pour accompagner l'un des nôtre, dans la dignité. Comme d'habitude, nous venons dire que c'est trop avec comme projet que ce soit la dernière fois 

À ÉCOUTER José Bois-Campêche, président du MIR

Tags