Grégory Privat : « ma musique a toujours une influence de chez moi et de mes origines »
Le talentueux pianiste martiniquais a reçu début mars le Prix Django Reinhardt qui consacre le meilleur musicien de l’année. En promotion à la Martinique, il était l’invité du 13h de RCI ce jeudi 4 avril pour annoncer son grand concert du 30 mai au Grand Carbet à Fort-de-France, dans le cadre du « Phoenix Tour ».
Grégory Privat est de passage à la Martinique. Le pianiste de 39 ans y reviendra le 30 mars prochain, dans le cadre d’un grand concert au Grand Carbet, avec Chris Jennings à la contrebasse et Tilo Bertholo à la batterie, ses deux comparses habituels, lorsqu’il se produit en trio.
Tout juste distingué du Prix Django Reinhardt, décerné par l’Académie française de Jazz et qui consacre le meilleur musicien de l’année, le Joséphin d’origine est en promotion de son, 8ème album, « Phoenix ». À cette occasion, il organise une grande tournée intitulée « Phoenix Tour ».
« Le chant est venu progressivement »
Ce jeudi 4 avril, il était l’invité du journal de 13h, sur RCI et a répondu aux questions de Dominique Girault sur ce prix prestigieux obtenu mais aussi sur l’évolution de sa musique ou encore ses influences musicales, irriguées par ses origines martiniquaises.
L’artiste, fils de José Privat, pianiste et compositeur du groupe Malavoi, a commencé le piano très tôt. Il a ajouté progressivement la voix, des boîtes à rythmes, des sons de synthétiseur…
Le chant est venu progressivement. Le piano, c’est quelque chose que j’ai travaillé pendant plus d’une vingtaine d’années, mais le chant aussi, c’est comme si je travaillais un nouvel instrument, c’est quelque chose qui me passionne. Le piano me sert à m’accompagner en tant que chanteur mais c’est il reste très présent dans ma musique car je reste avant tout un improvisateur
Un savant mélange que le public aura à cœur de découvrir le 30 mai prochain.
À ÉCOUTER Extrait du titre Supernova, sur le dernier album Phoenix
