[En images] L'inspection aérienne des lignes haute tension d'EDF

Par 21/11/2023 - 07:03 • Mis à jour le 21/11/2023 - 13:39

Depuis la semaine dernière, un hélicoptère affrété par EDF inspecte le réseau aérien haute tension de la Martinique.

    [En images] L'inspection aérienne des lignes haute tension d'EDF

Vous l'avez peut être entendu au dessus de chez vous. Depuis le 16 novembre, un hélicoptère survole la Martinique trois fois par jour pour inspecter le réseau aérien haute tension d'EDF.

Ce sont pas moins de 800 kilomètres de lignes qui sont l'objet de l'attention de l'équipage de la société Helicojyp venue spécialement de Guyane.

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Les passagers de l’Écureuil doivent s’assurer que la végétation n’endommage pas les lignes mais aussi vérifier l’état du réseau d’électrique pour éviter et anticiper les pannes.

EDF a pour ambition de prolonger la durée de vie de dispositif électrique en place grâce à plan de maintenance. "Le point de départ de notre plan de maintenance, c'est la visite de ligne", explique André Luccin, responsable d'affaires au service réseau d'EDF Martinique.

Quand on parle de ligne, on ne parle pas juste de la ligne, mais de l'ouvrage, donc des supports, des lignes. Ça nous permet chaque jour de voir l'état de nos réseaux et surtout de travailler dans la philosophie de la prolongation de la durée de vie de nos réseaux. Dans le plan de maintenance, vous avez effectivement l'élagage qui est quand même une thématique assez importante, mais vous avez également tout ce qui est maintenance de nos ouvrages au niveau armement, au niveau isolateur, parce qu'il ne faut pas oublier que pratiquement 80 % de nos réseaux aériens sont en bordure de littoral. Ils sont tous baignés par l'air salin

Plus rapide, plus efficace

hélicoptère EDF

L'inspection en hélicoptère présente plusieurs avantages que détaille Xavier Fichau, le directeur de EDF Martinique :

Vous allez à peu près 10 ou 20 fois plus vite que si vous deviez le faire à pied, première chose, et deuxième chose, vous vous approchez beaucoup plus près du réseau. Vous n'avez pas besoin d'avoir de jumelle. Vous filmez, vous faites des photos et après, on prend toute cette matière qu'on va analyser au fur et à mesure. On va identifier les urgences prioritaires et les urgences sur lesquelles on peut intervenir dans six mois ou dans un an. Et en une semaine, vous avez le temps de faire la totalité des réseaux, qu'ils soient très hautes tensions, moyennes tensions ou basses tensions

Dans l'appareil, ce sont trois personnes qui collaborent pour mener à bien cette mission. "On part sur six heures de vol par jour", indique Viktor Lucas, pilote de l’Écureuil.

L'équipage est composé de trois personnes. Il y a le pilote, le navigateur, qui a pour mission de guider le pilote sur le réseau et d'optimiser l'organisation du vol. Et ensuite, il y a l'observateur qui est à l'arrière. La surveillance se fait visuellement. L'observateur repère les anomalies, les prend en photo, les notifie et les géolocalise. Et du coup, ensuite, on a un rapport qui est rendu directement à EDF pour leur permettre d'intervenir avec géolocalisation

Les conditions météos peuvent néanmoins perturber ces vols d'inspection :

On est complètement tributaires des aléas météorologiques. S'il y a trop de vent, on est obligé d'arrêter. Si on perd de la visibilité, de la bruine, de la pluie, etc, on est obligé d'arrêter également. Donc on table sur six heures de vol et après, c'est plutôt une moyenne quotidienne

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