La Martinique est toujours placée en procédure d'alerte à cause de la brume de sable

Par 09/06/2019 - 11:09 • Mis à jour le 18/06/2019 - 11:41

L'épisode de brume de sable qui concerne la Martinique depuis quatre jours ne semble pas faiblir. La préfecture maintien la procédure d'alerte ce dimanche (9 juin 2019).

    La Martinique est toujours placée en procédure d'alerte à cause de la brume de sable

La Martinique est placée en procédure d'alerte depuis le jeudi 6 juin 2019 à cause d'une épisode de pollution atmosphérique aux particules fines.

C'est un nuage de brume de sable qui accroît la quantité de particules fines PM10 dans notre atmosphère. Madininair estime que la qualité de l'air est toujours mauvaise - indice atmo 8.

La situation ne devrait pas tellement s'arranger dans les prochaines 24 heures. En effet, Madininair prévoit une qualité de l'air de niveau 7 soit médiocre. Les quelques averses qui traversent notre ciel depuis le début du mois de juin ne sont pas suffisantes pour atténuer la pollution atmosphérique.

En cas d’épisode de pollution, la Préfecture de la Martinique recommande à la population de :

Déplacements

  • limiter l’usage des véhicules automobiles individuels ;
  • pratiquer si possible le covoiturage ou emprunter les réseaux de transport en commun ;
  • privilégier, pour les trajets courts, les modes de déplacements doux (marche à pied, vélo, etc.) ;
  • différer si possible les déplacements internes aux agglomérations ;
  • réduction des déplacements automobiles non indispensables des entreprises et des administrations, adapter les horaires de travail, privilégier le télétravail

Travaux

  • limiter tous travaux nécessitant l’emploi de solvants organiques ou de matières à base de solvants ;
  • limiter les travaux d’entretien ou de nettoyage (tonte, peinture, rénovation, etc.) ;

Autres

  • éviter les barbecues (ou boucans) et reporter l’allumage des fours à charbon ;
  • maîtriser la température à l’intérieur des bâtiments : limiter la climatisation ;

 

Pour le secteur Industriel

  • s’assurer du bon fonctionnement des dispositifs de dépoussiérage.
  • reporter certaines opérations émettrices de composants organiques volatils (COV) : travaux de maintenance, dégazage d'une installation, chargement ou déchargement de produits émettant des COV en l'absence de dispositif de récupération des vapeurs, etc. ;
  • reporter certaines opérations émettrices des particules ou d’oxydes d’azote ;
  • réduire l’utilisation de groupes électrogènes ;

 

Pour le secteur agricole

  • recourir à des procédés d’épandage faiblement émetteurs d’ammoniac ;
  • recourir à des enfouissements rapides des effluents ;

Pour rappel : les brûlages de déchets verts sont interdits (Art. 84 de l’Arrêté préfectoral N° 09-03575 du 29 septembre 2009 portant abrogation de certaines dispositions du Règlement Départemental Sanitaire ; Circulaire du 18 novembre 2011 relative à l’interdiction du brûlage à l’air libre des déchets verts)