Enseignants et élèves de la faculté de lettres du campus de Schoelcher mobilisés ce jeudi matin
Une cinquantaine d'enseignants et d'élèves de la faculté de lettres du campus de Schoelcher s'est mobilisée ce jeudi matin. Des banderoles ont été installées sur le site indiquant les motifs de cette mobilisation.
Ce jeudi matin, plusieurs enseignants et élèves de la faculté de lettres du campus de Schoelcher se sont mobilisés. À l'entrée de la faculté, des banderoles ont été installées où on pouvait lire "stop au harcèlement", "stop à l'intimidation" et "UFR en souffrance = en colère". Ces derniers contestent une modification "illégale" des statuts de la faculté de lettres par le conseil d'administration de l'université (en violation du code de l'éducation) qui a permis l'élection d'un vice doyen.
Ils dénoncent également des pressions et des intimidations par des proches du président dont le fameux vice doyen élu. Plusieurs témoignages de menaces et d'agressions verbales des personnels, notamment les signataires de la lettres ouverte dénonçant le climat tendu au sein de l'UA en parallèle du mémorandum qui avait publié par plusieurs enseignants. Ils pointent aussi du doigt "l'inaction du président vis-à-vis de ces incidents". Ils assurent qu'aucune suite n'a été donnée. Le 4 mars, ils ont été reçus par le président qui estime que ces incidents sont des "on dit".
Les précisions de Michel Tondellier, maître de conférences à l'Université des Antilles. Il est également le porte-parole de l'AG des personnels et étudiants et lettres et de sciences humaines.
