Grève historique chez UFR !
Par Karl LORAND
23/03/2015 - 11:55
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:38
Martinique
Une grève historique se profile à la mutuelle UFR. C'est là une grande première pour la mutuelle leader des DOM.
En Martinique les 105 salariés de la mutuelle UFR (Unité
Fraternelle des Régions) affiliés à la CGTM
FSM (fédération syndicale mondiale) ont déposé un préavis de grève qui
prend effet ce lundi. C’est la première fois dans l’histoire de la
mutuelle qu’un mouvement de grève est annoncé.
Après plusieurs négociations infructueuses les salariés - qui se disent en souffrance - ont décidé d’exprimer leur ras le bol. Ils exigent d’être entendus par le directeur d’UFR Daniel Annonay qui selon eux gère son organisme social "comme une entreprise familiale". Ils accusent le directeur de harcèlement et déplorent le fait que tous les salariés ne bénéficient pas d'une augmentation de salaire. Le directeur de son côté s'étonne de ces accusations. Concernant les salaires il a expliqué qu'il ne fallait pas confondre augmentation de salaire et classification. "La convention collective des mutuelle détermine le principe du mérite, on peut avoir un salarié qui a plus que l'autre." a t-il expliqué.Aussi, en réponse aux accusations de harcèlement, le directeur - très surpris - a indiqué qu'il n'avait jamais eu ces "remontées là". "Si ils le disent, qu'ils le prouvent !" a t-il martelé, faisant là référence aux accusations de harcèlement.
Ouvert à la discussion, le directeur a invité les salariés à venir échanger sur les différents points de revendications dans son bureau.
Audrey Ollon et Pascal Michaux
Après plusieurs négociations infructueuses les salariés - qui se disent en souffrance - ont décidé d’exprimer leur ras le bol. Ils exigent d’être entendus par le directeur d’UFR Daniel Annonay qui selon eux gère son organisme social "comme une entreprise familiale". Ils accusent le directeur de harcèlement et déplorent le fait que tous les salariés ne bénéficient pas d'une augmentation de salaire. Le directeur de son côté s'étonne de ces accusations. Concernant les salaires il a expliqué qu'il ne fallait pas confondre augmentation de salaire et classification. "La convention collective des mutuelle détermine le principe du mérite, on peut avoir un salarié qui a plus que l'autre." a t-il expliqué.Aussi, en réponse aux accusations de harcèlement, le directeur - très surpris - a indiqué qu'il n'avait jamais eu ces "remontées là". "Si ils le disent, qu'ils le prouvent !" a t-il martelé, faisant là référence aux accusations de harcèlement.
Ouvert à la discussion, le directeur a invité les salariés à venir échanger sur les différents points de revendications dans son bureau.
Audrey Ollon et Pascal Michaux
