Journée mondiale de prévention du suicide

A l’occasion de la journée mondiale de prévention du suicide, des associations comme LAMEVIT, association des mille et une victimes d’inceste et de traumatismes, ont renforcé leur action en dédiant ce weekend à des ateliers de paroles ouverts à toute personne ayant subi un traumatisme.

Le suicide pourrait se prévenir, il s’agirait, parmi les mesures de prévention, d’être à l’écoute afin que le mal-être n’aboutisse pas à une volonté de mettre fin à ses jours. C’est en tout cas le message qu’essaie de transmettre Milène* qui a perdu son père.

Je pense qu'on devrait vraiment prendre le temps d'essayer d'écouter et d'essayer de voir s'il y a peut-être une flle quelque part pour ne pas justement arriver à des drames comme celui avec mon père.

« On ne résonne plus de la même façon »

Écoutez son témoignage :

Véronique Dorwling Carter, trésorière de LAMEVIT revient sur ce qui peut entrainer un tel acte.

C'est-à-dire qu'il n'y a pas forcément un passage à l'acte, mais on a cette envie en se disant qu'en fait on a tellement mal, mais si je disparaissais, si je n'étais plus là, cette souffrance, elle va s'en aller. Mais ce sont des épisodes récurrents. On est éloigné de ses propres ressources. Et c'est la porte qui se présente. C'est-à-dire puisqu'on est éloigné de ses propres ressources, on ne raisonne plus de la même façon puisqu'on est épuisé à force de répétition d'actes, de petites choses comme ça qui viennent grossir le mal être. Donc on cherche la porte de sortie.

Depuis 2003, la journée de prévention du suicide a été instaurée par l’association internationale pour la prévention du suicide en collaboration avec l’OMS.

*Ce prénom a été modifié pour garantir son anonymat.