Recherchés depuis un an, deux trafiquants appréhendés

Par 22/02/2019 - 07:21 • Mis à jour le 18/06/2019 - 11:58

En janvier 2018, une importante opération de police avait permis de récupérer près de 90 kilos de cocaïne au Gosier. Après une brève course poursuite, les trafiquants avaient disparu dans la nature. Mais deux suspects ont finalement été identifiés et interpellés ces jours ci. Des capesterriens qui ont été transférés jeudi soir vers le pôle spécialisé de Fort de France.

    Recherchés depuis un an, deux trafiquants appréhendés

Une minutieuse enquête menée par les fins limiers de la DIPJ du morne Vergain. Souvenez-vous en début d’année dernière, une grosse cargaison de cocaïne avait été interceptée par une patrouille de la BAC non loin d'une plage de Petit Havre. Presque 90 kilos de poudre blanche venaient d’être récupérés lors d'un débarquement clandestin, une course poursuite avait eu lieu avec les suspects mais ces derniers avaient réussi à s’évaporer dans la nature.

Une longue et difficile enquête 

Et bien après plus d’un an d’investigations, des écoutes téléphoniques et des recoupements, deux individus âgé de 26 et 35 ans originaires de Capesterre-Belle-Eau viennent d’être interpellés en début de semaine. Ils ont reconnu leur participation dans ce trafic de drogue d’ampleur internationale puisque la marchandise, qui transitait par la Dominique était destinée à être ré expédiée vers l’hexagone. Les mis en cause après une garde à vue en Guadeloupe ces derniers jours, ont fait l’objet d’un transfert vers la juridiction spécialisée de Fort de France.

Les trafiquants se faisaient discrets

La procédure se poursuit afin d’identifier d’éventuels complices. Une longue enquête mais qui a porté ses fruits, grâce à la patience et à la sagacité des policiers qui selon une source proche du dossier, ont rencontré une certaine difficulté dans l’identification des trafiquants, car tout logiquement ces derniers se faisaient discrets depuis l’opération, mais ils ont finalement été localisés, appréhendés et devront désormais répondre de leurs actes.

 

 

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