Max Mathiasin vote contre la proposition de loi relative à la sécurité globale

Par 24/11/2020 - 13:05

Ce mardi, lors du vote solennel à l’Assemblée nationale, le député Max Mathiasin a voté contre la proposition de loi relative à la sécurité globale. Le parlementaire Guadeloupéen juge le texte trop flou sur le respect des libertés individuelles des Français.

    Max Mathiasin vote contre la proposition de loi relative à la sécurité globale

Lors du vote solennel à l’Assemblée nationale ce mardi, le député Max Mathiasin a choisi de voter contre la proposition de loi relative à la sécurité globale.

En effet, le parlementaire Guadeloupéen juge  que le texte de loi, et plus spécifiquement son article 24, même amendé, reste encore trop flou sur le respect des droits de chacun et des libertés individuelles, pour les journalistes comme pour les simples citoyens.

Max Mathiasin estime que cette loi pourrait rendre plus difficile le parcours pour faire entendre ses droits. Un parcours déjà particulièrement compliqué pour les citoyens qui sont déjà stigmatisés pour leur apparence physique ou de leur appartenance supposée à un groupe, ethnie ou une religion supposée.

Dans un communiqué, le député a tenu à réaffirmer son soutien et sa confiance aux hommes et aux femmes de  la police municipale, de la police nationale et de la gendarmerie nationale.  "Pour leur engagement envers la population et envers notre pays ; ils sont indispensables au fonctionnement de notre société et remplissent des missions périlleuses et méritantes pour la sécurité de tous" a précisé Max Mathiasin dans ce communiqué. 

La proposition de loi relative à la sécurité globale et particulièrement l'article 24 qui sanctionne la diffusion malveillante de l’image des policiers notamment lors de manifestations, provoque une levée des boucliers dans l'opinion publique et notamment parmi les journalistes qui ont organisé plusieurs manifestations la semaine dernière. Le texte est loin de faire l'unanimité dans la classe politique et ce, y compris dans les rangs de la majorité. La proposition votée ce mardi à l'Assemblée Nationale,  pourrait arriver au Sénat en janvier. 

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