Emmanuel Macron, 39 ans, le plus jeune président de la Vème République

Par 07/05/2017 - 13:20 • Mis à jour le 18/06/2019 - 14:50

Élu avec 65,82% des voix face à la candidate du Front National (34,18%) Emmanuel Macron à 39 ans devient le plus jeune président qu’ait connu la Vème République au terme d’une campagne électorale longue et inédite à plusieurs titres. Portrait.

    Emmanuel Macron, 39 ans, le plus jeune président de la Vème République

En l’emportant ce dimanche 7 mai 2017 sur la candidate du Front National Marine Le Pen, Emmanuel Macron, 39 ans, endosse les habits de président de la République française. Le leader du mouvement « En Marche ! » devient ainsi le huitième et plus jeune chef de l’État de la Vème République.

Né le 21 décembre 1978 à Amiens (France), cet énarque a été inspecteur des finances avant d’aller dans le privé comme banquier d’affaires chez Rothschild.

Ancien ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique. Un poste qu’il abandonnera fin août 2016 pour se consacrer à « En Marche ! », le mouvement qu’il a lancé depuis sa ville natale d’Amiens, le 6 avril 2016.

Avant son expérience de ministre, il a été secrétaire général adjoint de l’Élysée durant deux ans.

Diplômé de l’Université Paris-Nanterre et de l’IEP de Paris, Emmanuel Macron a fait du Travail, de la Liberté, de la Fidélité et de l’Ouverture, ses valeurs.

Je suis, écrit-il sur le site d’En Marche, né à Amiens il y a 39 ans. J’ai été élevé par mes parents, médecins de service public tous les deux, aux côtés de mon frère et de ma sœur. Jusqu’à sa disparition récente, j’ai été extrêmement proche de ma grand-mère. Elle était principale de collège. Si ma réflexion et mon engagement politiques n’avaient qu’une origine, ce serait elle.

 

Si l’on en croit son programme, et pour s’être rendu aux Antilles et à la Réunion notamment durant la pré-campagne, les Outre-mer ne lui sont pas indifférents. Il fait d’ailleurs partie des candidats à les avoir évoquées dans ses meetings et lors des débats à la télévision.

Emmanuel Macron considère d’ailleurs que son " projet d’émancipation pour la France est aussi un projet pour l’émancipation réelle des Outre-mer au sein de la République".

A cet égard, il estime que :

« Les Outre-mer ne demandent pas à entendre des promesses démagogiques et non financées, qui entretiennent une relation de dépendance inégale avec l’Hexagone. Ils demandent à pouvoir développer des activités économiques dans leurs territoires et à vivre de leur travail, en Guadeloupe, en Guyane, à La Réunion, en Martinique, à Mayotte, en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin, à Saint-Pierre-et-Miquelon, à Wallis et Futuna. »

@jpludonrci

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