La répression des fraudes ouvre une enquête sur la surconsommation de Vody chez les jeunes
La consommation de boissons énergisantes alcoolisées inquiète les autorités. La répression des fraudes a ouvert une enquête à l'échelon national. Dans d'autres pays, en Afrique notamment, la commercialisation de ces breuvages a été interdite.

Le sujet n'est pas nouveau en Guadeloupe. Notre rédaction s'était déjà penchée sur la consommation de ces mélanges tout fait d'alcool et de boissons énergisantes.
Ces canettes contenant de la vodka et de la boisson énergisante qui sont consommées majoritairement par les jeunes. La marque la plus connue est Vody. Les canettes de celles-ci contiennent entre 18 et 22% d'alcool.
Plusieurs observateurs français, mais pas que, ont déjà tiré la sonnette d'alarme concernant la surconsommation de cette boisson chez les jeunes, parfois mineurs. Beaucoup se plaignaient notamment de l'inaction de l'État.
Une enquête ouverte
Ce 1ᵉʳ mai, la Répression des fraudes a ouvert une enquête sur cette boisson qui est plus consommée dans notre région que dans l'Hexagone. Une enquête ouverte en collaboration avec l'Allemagne, pays où la marque fabrique ses canettes.
L'un des premiers points relevés par la répression des fraudes est l'étiquetage de ces canettes. C'est notamment l'inscription Energy Drink, comprenez boissons énergisantes qui pose problème. Si la boisson dépasse le seuil des 15% d'alcool, ce qui est le cas de la Vodi, elle doit porter le nom de boisson spiritueuse.
Plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest, on pris des mesures drastiques pour enrayer la consommation de ces produits par les plus jeunes comme au Bénin ou en Côte d'Ivoire, où la boisson a été interdite depuis 2023.