Le rapport de la commission chlordécone est disponible sur le site de l'Assemblée Nationale

Par 03/12/2019 - 06:44 • Mis à jour le 05/12/2019 - 10:45

Le rapport de la commission d'enquête parlementaire sur l'usage du chlordécone aux Antilles est disponible depuis ce matin sur le site de l'Assemblée Nationale. Il énumère notamment 49 propositions pour faire face à l'empoisonnement de la population de Martinique et de Guadeloupe.

    Le rapport de la commission chlordécone est disponible sur le site de l'Assemblée Nationale

Il devait être publié le 2 décembre, c'est finalement ce mardi matin (3 décembre 2019) que le rapport définitif de la commission d'enquête parlementaire sur l'usage du chlordécone aux Antilles a été mis en ligne.

Ce rapport, comme l'indique le président de la commission, Serge Letchimy n'est qu'un premier pas même si dans les faits et au regard des actions menées par les associations écologistes, il s'agit d'un pas de plus vers la prise en compte sérieuse de l'empoisonnement de la population antillaise par ce pesticide organochloré.

Outre un compte rendu des faits qui ont amené à cette catastrophe sanitaire et environnemental, le rapport détaille 49 propositions pour tenter de faire face à cette situation dramatique. Pour rappel, l'empoisonnement au chlordécone est responsable d'une recrudescence des naissances prématurées et des retard de développement des nouveaux nés. Le chlordécone a également un impact sur la récidive du cancer de la prostate. La Martinique détient d'ailleurs le record du monde du taux de cancer de la prostate.

Plus qu'un quatrième plan chlordécone, la rapporteuse de la commission, la député guadeloupéenne, Justine Bénin, appelle à l'élaboration d'une loi programme basé sur les travaux des députés.

Lisez le rapport de la commission d'enquête parlementaire sur l'usage de chlordécone aux Antilles en cliquant ici.

Pour aller plus loin >>

Serge Letchimy, président de la commission d'enquête parlementaire sur le chlordécone, est l'invité de la rédaction (mardi 3 décembre 2019). Il répond aux questions de Jean-Marc Pulvar :

 

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