Jennifer Richard: écrivaine d'origine guadeloupéenne qui nous parle d'histoire et du peuple noir

Par 26/11/2018 - 11:48 • Mis à jour le 18/06/2019 - 12:15

« Il est à toi ce beau pays ». C’est le roman de Jennifer Richard, qui met en lumière l’histoire du peuple noir, de la colonisation en Afrique, de la ségrégation aux Etats-Unis ou encore des méthodes de l’Europe pour piller cette Afrique qui regorge d'atouts. Jennifer Richard était l'invitée d'RCI ce week-end. Explications.

    Jennifer Richard: écrivaine d'origine guadeloupéenne qui nous parle d'histoire et du peuple noir

Elle su dompter l'écriture pour ainsi nous parler d'histoire, de colonisation de l'Afrique, du peuple noir ou encore de la ségrégation aux Etats-Unis. Jennifer Richard associe l'animation, le divertissement avec ses multiples personnages pour aborder avec douceur ces sujets pourtant très graves. 

Selon elle: "On parle de gens qui ont été maltraités, brimés ou même massacrés... On parle de royaumes et de chefs d'état, de souverains, de missionnaires, on parle des bons et des méchants...Etc. Il est à toi ce beau pays, parce qu'il est à toi parce que tu es né là, tu en as fait ton pays, tu as décidé qu'il était ton pays. En fait, on peut tous dire cette phrase, parfois légitime, parfois elle l'est moins. Mais en tout cas, elle s'applique à tous."

Si Jennifer Richard est présente en Guadeloupe c'est parce qu'elle a été retenue dans le cadre d'un projet interministériel intitulé "culture et santé", dispositif co-piloté par l'ARS et la DAAC, l'Agence Régionale de Santé en Guadeloupe et la Direction des Affaires Culturelles pour intervenir dans les établissements de santé auprès des malades et des aidants à l'occasion de la semaine du livre. 

Entre modestie et talent 

Elle ajoute: "En m'insérant dans une multitude d'art, on va travailler avec des comédiens, un modérateur, pour amener des personnes qui n'ont pas forcément la possibilité d'aller en librairie ou médiathèque, on va essayer d'allumer la curiosité chez ces personnes. Je pense, j'essaierai très modestement pendant une à deux heures tous les jours pendant une semaine, de les extraire de leur quotidien et du dispositif de santé qu'on a autour de soi."