Steek : champion du monde pour la 3ème fois consécutive !

Par 26/07/2019 - 11:42 • Mis à jour le 26/07/2019 - 11:46

Benoit Botalla allias Steek a été sacré champion du monde en body-painting en Autriche en début du mois de juillet. Une nouvelle victoire dans la catégorie aérographe.

    Steek : champion du monde pour la 3ème fois consécutive !

"L'art c'est la vie et la vie c'est l'art." C'est signé William Blake, artiste peintre britannique du 18ème siècle.

Cette citation, on pourrait la prêter à Benoit Botalla allias Steek pour qui la vie se peint avec les couleurs du succès. Même s'il n'espérait pas vraiment décrocher la première place, l'artiste guadeloupéen, graffeur autodidacte se dit pour autant très fier de cette victoire au World Body-Painting Festival. 

Steek a remporté la victoire dans la catégorie aérographe (une sorte de pistolet pulvérisateur à air comprimé pour projeter de la couleur liquide). 

Concernant sa victoire, il affirme : "Je ne m'y attendais pas vraiment. C'est entre oui et non. Franchement ce n'était pas mon objectif. J'ai été serein dès le début parce que j'avais une bonne équipe autour de moi."

Un artiste attentif aux problèmes de la société 

Steek était l'invité de la rédaction ce vendredi matin dans le journal de 7h avec Laura Latchan. L'artiste est également revenu sur l'un des sujets d'actualité brûlant en Guadeloupe : celui de la crise au CHU. 

"Je ne comprends vraiment pas pourquoi on parle encore du CHU !" s'exclame l'artiste.

Pour lui, la santé est primordiale. C'est une affaire qui ne devrait pas s'éterniser. Il ajoute : " Pour moi, la santé doit passer avant tout autre chose ! Avant l'éducation, avant l'art, avant la culture, la politique, l'économie...Je ne comprends pas qu'on puisse encore parler de ça actuellement ! Je veux dire que le seul point positif de cela c'est qu'on veut tellement pas aller au CHU, tellement c'est n'importe quoi, ben en fait on ne tombe pas malade. Pour ceux qui sont malades et qui y vont, c'est inadmissible que cet établissement soit dans cet état. J'ai envie de dire "qu'on fasse rien..." mais il y a sûrement des gens qui font des choses malgré tout... Mais pourquoi on en parle encore ? Pourquoi cette histoire n'est pas réglée ?"

L'intégralité de l'interview est à retrouver ci-dessous : 

 

 

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