Air France : En Guadeloupe on tente de rester optimiste

Par 05/10/2015 - 14:59 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:30

Ce lundi 5 octobre, à Paris, plusieurs centaines de salariés d’Air France ont envahi le siège de la compagnie. En Guadeloupe, même si Air France se positionne plus dans une phase de développement que de restrictions quelques inquiétudes persistent.

    Air France : En Guadeloupe on tente de rester optimiste
Alors que la situation se tend à Air France ce lundi. En effet, selon Lemonde.fr, plusieurs centaines d’employés ont envahi le siège de la compagnie. Ils ont interrompu la réunion du comité central d’entreprise (CCE). En outre, la direction aurait confirmé que 2 900 postes étaient menacés par le nouveau plan de restructuration.

En Guadeloupe, le syndicat UNSA Aérien se dit inquiet."Il y a de nombreux services qui ont été fermés depuis 2009. Ils ont été (relocalisés) en France métropolitaine ou dans d’autres pays d’Europe. Ces métiers s’exercent désormais par la voie d’Internet. Donc, il y a des métiers qui ont disparu. Aujourd’hui, la compagnie (Air France) explique qu’elle fera appelle à la sous-traitance si en termes de prix de marché nous sommes trop élevés", a indiqué Marc Maes, délégué du personnel UNSA Aérien, ce lundi, sur les ondes de RCI Guadeloupe.

Au-delà de ce plan de restructuration, sur le long terme, le syndicat UNSA Aérien craint également quelques changements. Et ce, avec l’arrivée des lignes low cost et l'instauration à venir de vols long-courriers ou de vols moyen-courriers."Etant donné que nous sommes une destination loisir, la Guadeloupe risque de rentrer dans ce créneau", explique Marc Maes.