Cinéma en Guadeloupe : le rôle clé du bureau d’accueil des tournages

Par 05/06/2017 - 19:40 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:08

Voilà bientôt dix ans que le BAT, le bureau d’accueil des tournages facilite les productions de séries TV, de longs métrages, documentaires et autres publicités sur le territoire de la Guadeloupe. La réalisation du film d’animation Minuscule 2 dans notre archipel consacre une montée en puissance aux retombées multiples pour la Guadeloupe.

    Cinéma en Guadeloupe : le rôle clé du bureau d’accueil des tournages

C’est en 2008 qu’a été créé à l’initiative de la Région Guadeloupe, le Bureau d’Accueil des Tournage. Il s’agissait d’attirer les productions cinématographiques sur le territoire et d’être compétitif dans ce domaine, mais aussi de permettre à l’ensemble des projets audiovisuels et publicitaires se déroulant sur l’île de bénéficier de conditions de travail privilégiés et d’embaucher de jeunes techniciens guadeloupéens.

Grâce au BAT, la Guadeloupe possède une structure majeure remplissant différentes missions d’importance. La structure dirigée par Tony Coco-Viloin, se charge d’apporter la logistique nécessaire aux productions souhaitant réaliser leurs films en Guadeloupe. Elle veille à ce que les équipes de tournages puissent exercer leur activité dans les meilleures conditions. Le BAT de Guadeloupe tient également à jour un fichier des professionnels de l’audiovisuel du département afin de les mettre en contact avec des équipes de tournage, contribuant ainsi fortement à offrir d’intéressantes perspectives d’emplois aux compétences locales dans les domaines de l’audiovisuel et du cinéma.

Grâce à l’action du BAT, plusieurs tournages se sont déroulés en Guadeloupe, ces dernières années. Citons : les séries télévisées « Death in Paradise » ou « La Smala s’en mêle ». En 2013, le réalisateur guadeloupéen Claude Barny a tourné dans notre archipel son long métrage « Le Gang des Antillais ». Autre long métrage en partie tourné en Guadeloupe : « Dimanche 4 janvier », réalisé par François Mathouret, d’après l’oeuvre intitulée « Bicentenaire » de l’auteur haïtien Lyonel Trouillot.