"Je ne veux pas qu’il y ait un cimetière d’hôtels sur notre territoire"

Par 14/08/2015 - 16:31 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:32

Selon Jean-Pierre Dupont, le choix d’abandonner les créances du Groupe Fabre-Domergue est arrivé à un moment où il fallait éviter la liquidation judiciaire.

    "Je ne veux pas qu’il y ait un cimetière d’hôtels sur notre territoire"
Le conseil municipal du Gosier a voté, ce jeudi, l’abandon des créances du groupe Fabre-Domergue, afférentes aux recettes de taxes de séjour sur les hôtels Clipper, Prao, Karibéa, Salako et Florence Morgan, soit un total de plus de 408 000 €.

Selon le maire du Gosier, Jean-Pierre Dupont, le choix d’abandonner les créances du groupe arrive à un moment charnière. A en croire l’édile du Gosier, il fallait éviter la liquidation judiciaire du Groupe. "C’est vrai que c’est une perte sèche pour la collectivité, mais, je ne veux pas qu’il y est un cimetière d’hôtels sur notre territoire. D’autant plus que cela permettra à ce groupe de se relancer, de maintenir l’activité puisque il y a des emplois à la clé. Au Gosier, le personnel est en formation : cela concerne 80 personnes", explique le maire du Gosier, jeudi, à l’issue du conseil municipal.

En somme, l’abandon des créances permettra la finalisation d’un plan de redressement général du groupe Fabre-Domergue. Ce dernier est estimé à 50 millions d’euros de dettes répartis entre plusieurs créanciers dont l’Etat et les collectivités territoriales. Pour le maire, c’est surtout une décision qui permettra la sauvegarde de près de 300 emplois.

En juillet, le groupe Fabre-Domergue avait annoncé qu’il se positionnait dans une démarche de rénovation et de restructuration de ses hôtels. Patrice Fabre, le président de Karibéa Hôtels avait alors précisé qu’ils rouvriront en décembre.