Les planteurs de la filière canne inquiets quant à leur avenir

Par 21/09/2016 - 00:40 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:19

Les planteurs de cannes à sucre déplorent un manque de trésorerie en pleine inter-campagne. La question de l’indemnisation est par conséquent au cœur des discussions engagées entre les planteurs, les usiniers et l’Etat.

    Les planteurs de la filière canne inquiets quant à leur avenir
Pour cette campagne sucrière 2016, les partenaires sociaux ne sont plus sur la même longueur d'ondes. La filière canne s'essouffle. Ce qui impacte particulièrement les planteurs.

Ces derniers déplorent la baisse de la richesse saccharine d'une partie des cannes livrées à Gardel en fin de campagne 2016. Les planteurs tire également la sonnette d'alarme sur une quantité importante de "cannes restées sur pied".

En outre,les discussions engagées pour évoquer et arrêter les niveaux d'indemnisation n'aboutissent pas. A cela, il y a une explication. Sur cette question, les points de vue des syndicats divergent.

D'un côté, les syndicats dénoncent la posture de l'usine Gardel. Selon eux, durant la campagne sucrière l'usine ne communiquait pas le quota précis de ses besoins de tonnage de cannes à broyer.

D'un autre, les organisations de planteurs s'insurgent contre l'attitude de l'usine du Groupement d'intérêt économique-canne. Il serait à l'origine des erreurs de tonnage, tant en termes de prévisions que de "cannes restées sur pied".

Les planteurs sont donc extrêmement inquiets quant au futur de leurs exploitations.

Avec les cannes restées dans les champs, la trésorerie est défaillante. Entre deux campagnes sucrières, les professionnels craignent de ne pas pouvoir opérer aux travaux de replantation et d'entretien. Pire, certains neseraient pas en mesure de payer les opérateurs.