Plus de 12 000 moratoires de petites et très petites entreprises annulés

Par 25/04/2023 - 06:13 • Mis à jour le 25/04/2023 - 12:39

Le Collectif des organisations professionnelles de Guadeloupe dénonce l’annulation des moratoires accordés par l’URSSAF aux petites et très petites entreprises de Guadeloupe. Cette décision mettrait en difficulté les chefs d’entreprise.

    Plus de 12 000 moratoires de petites et très petites entreprises annulés
Image d'illustration

Un moratoire est un délai accordé, une suspension aux obligations de paiement, et peut donner lieu à un échelonnage des paiements de leurs charges sociales. Coup de grâce pour 12 000 entreprises (TPE et PME) en Guadeloupe ces dernières semaines, elles ont constaté que leur moratoire avait été annulé. Pourtant, un accord avait été pris en ce sens afin de relancer l‘économie guadeloupéenne après la difficile période de crise sanitaire qui a lourdement impacté bon nombre d’entreprises.

De vives inquiétudes

L’UDE MEDEF Guadeloupe tient à faire part de sa vive inquiétude concernant les relations entre les Entreprises du territoire et la CGSS. Sur notre territoire, 12 000 moratoires ont été suspendus par la CGSS sans tenir compte du contexte covid, social et économique mondial. Les entreprises souhaitant se mettre à jour ne parviennent pas à obtenir de réponses de la part des services de la CGSS. En parallèle, nous, les Entreprises, subissons le renforcement des procédures de recouvrement, écrivait Bruno Blandin, président de l’UDE MEDEF le 20 avril dernier.

Et il n’est pas le seul à s’offusquer de cette situation. Pour Jean-Yves Ramassamy, le président du Collectif des Organisations professionnelles de Guadeloupe, il faut agir très vite afin d'éviter des liquidations d'entreprises en réactivant les moratoires.

Il était l'invité du Caraïbe Soir, avec David Camatchy

Il lance un appel afin qu'une solution soit très rapidement trouvée par le biais d'une commission et éviter les liquidations d'entreprises locales.

Nous allons actionner toutes les voies pacifistes dans un premier temps pour nous faire entendre. Après nous réfléchirons à d’autres modes d’action si nous n’obtenons pas gain de cause », a dit Jean-Yves Ramassamy qui envisage un passage à l’action plus impactant pour espérer régler cette problématique.

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