Une étude sur la santé de nos dirigeants

Par 09/05/2019 - 05:55 • Mis à jour le 18/06/2019 - 11:46

Une étude pour évaluer la santé de nos dirigeants guadeloupéens. La santé du dirigeant et la pérennité de l’entreprise sont étroitement liées car à titre d'exemple, l’absence prolongée du dirigeant ou sa disparition peut être une menace pour l’évolution de l’entreprise.

    Une étude sur la santé de nos dirigeants

Santé physique et mentale du dirigeant, burnout, qualité du sommeil. Des sujets évoqués dans cette étude. C’est ce qu’a réalisé les services de l’ARACT, l’Association Régionale pour l’Amélioration des Conditions de Travail en Guadeloupe en partenariat avec la CCIG et la Chambre des métiers de l’Artisanat et l’Observatoire AMAROK. La présentation de cette étude a eu lieu mardi soir au WTC de Jarry. Cette étude s’intéresse principalement au TPE car elles constituent l’essentiel du tissu économique en Guadeloupe. « Santé du dirigeant et pérennité de l’entreprise » sont étroitement liées. La première vague de l’enquête a été lancée en octobre 2018. 224 chefs d’entreprises ont répondu à l’étude (parmi eux 63 % d’hommes et 37 % femmes. Reportage de Laura Latchan.

Le contexte entrepreneurial guadeloupéen est bien appréhendé au travers d’indicateurs multiples : On enregistre 48.604 établissements en 2016 dont 37 565 avec zéro salarié ou encore  un nombre record de création d’entreprises et notamment d’entreprises individuelles. L’autre raison c’est parce que nous sommes dans un contexte d’hybridation des statuts de salarié, d’entrepreneur (par exemple les autoentrepreneurs). Autant de facteurs nécessaires donc pour agir en faveur de la santé au travail au bénéfice de tous. L’enquête rentre dans le cadre d’un projet de recherche qui a pour objectif de : se doter de variables de mesure de la santé au travail des dirigeants en Guadeloupe ou encore de disposer d’éléments comparatifs au regard des données capitalisées par l’observatoire AMAROK. La première vague de l’enquête a été lancée en octobre 2018. 224 chefs d’entreprises ont répondu à l’étude (parmi eux 63 % d’hommes et 37 % femmes.

APPEL

Notez que 224 personnes ont répondu aux questionnaires, encore trop peu pour améliorer la représentation et la signification réelle de la santé chez les chefs d’entreprises guadeloupéens. L’observatoire lance un appel aux dirigeants pour les inciter à répondre à la prochaine vague d’enquête.