Braquage : la voiture de luxe dérobée tombe en panne près du commissariat

Par 14/01/2019 - 17:53 • Mis à jour le 18/06/2019 - 12:07

Deux hommes doivent être jugés en correctionnelle après un vol à main armée qui s’était produit durant la nuit de la Saint-Sylvestre. Les enquêteurs de la DIPJ sont remontés jusqu’à eux après une minutieuse enquête. Et dans cette histoire les suspects ont aussi joué de malchance, ce qui a peut-être accéléré les choses. La voiture de luxe qu’ils ont reconnu avoir dérobée est rapidement tombée en panne, au niveau du commissariat de police.

    Braquage : la voiture de luxe dérobée tombe en panne près du commissariat

Il est 2 heures du matin, le 1er janvier, quand un jeune homme de 29 ans décide de faire une pause en voiture avant de rentrer chez lui au Gosier ; il est au volant d’une grosse cylindrée, une voiture de luxe qu’on lui a prêtée. C’est dans le quartier de l’assainissement à Pointe-à-Pitre qu’il décide de s’arrêter, fatigué après son réveillon. Il est alors pris pour cible par deux individus.

Ces derniers le menacent d’une arme à feu et d’un couteau, le blessant  légèrement à la main avec la lame, et ils repartent avec le véhicule, dans lequel se trouve encore le portable de la victime.

L’enquête démarre, la police technique et scientifique fait des recoupements. Le lendemain, la voiture est retrouvée abandonnée à côté du commissariat de Pointe à Pitre : car manque de chance pour les braqueurs, elle est tombée en panne sèche. Une surveillance est mise en place et les enquêteurs interpellent une jeune femme tout simplement venue remettre du carburant. Elle avait été payée 500 euros pour ce « service » aurait-elle expliqué. L’étau se resserre donc autour des suspects et jeudi dernier, les deux hommes sont finalement interpellés sur la voie publique à Pointe-à-Pitre.

Les deux hommes de 33 et 37 ans, résidant au Raizet, n’en sont pas à leur coup d’essai, ils sont notoirement connus des services de police pour des braquages. En garde à vue, ils avouent selon nos informations, et sont écroués dans la foulée, samedi, en attendant leur procès.