Décès du jeune de 17 ans à la piscine de Dugazon : le point sur l'enquête

Par 20/11/2017 - 14:51 • Mis à jour le 18/06/2019 - 14:14

L’enquête se poursuit après la mort d’un jeune à la piscine de Dugazon aux Abymes dans la nuit de vendredi à samedi. Un garçon de 17 ans a perdu la vie dans des circonstances qu’il reste encore à éclaircir. RCI vous le révélait dès samedi, plusieurs jeunes auraient été présents ce soir là, alors que la piscine était fermée. Des témoins ont pu être entendus.

    Décès du jeune de 17 ans à la piscine de Dugazon : le point sur l'enquête

Ce sont deux jeunes, dont la personne qui a donné l’alerte, vendredi soir, qui ont été entendus par les policiers de Pointe-à-Pitre. Selon nos informations, si au moins une personne était restée sur place ce soir là, plusieurs autres jeunes auraient quitté les lieux avant l’arrivée des secours. La question est de savoir pourquoi ? Savaient-ils qu’il s’était passé quelque chose. Ont-ils eu peur ? La police a donc déjà interrogé deux jeunes et la mère de la victime, qui avait seulement 17 ans. Selon les premiers éléments recueillis, à prendre avec prudence, les jeunes présents, peut-être une dizaine (là encore le chiffre est incertain) auraient effectué plusieurs plongeons. La victime a-t-elle eu un accident ? A-t-elle fait une mauvaise chute sans que personne ne le remarque ? Ou y-a-t-il eu autre chose ? Il faisait nuit, a priori sans lumière puisque la piscine est normalement fermée à ces heures là. C'est à la lueur d’un téléphone portable, que le corps aurait été trouvé au fond de l’eau. Les secours, appelés vers 23h45, n’ont rien pu faire pour ranimer le jeune garçon. Il s’agit maintenant d’identifier les personnes présentes afin de déterminer ce qui s’est exactement passé et les éventuelles défaillances, y compris au niveau de la sécurité du site. Afin de déterminer tout cela, une enquête a été ouverte samedi pour homicide involontaire et non assistance à personne en péril. Une autopsie devrait avoir lieu mardi. Des tests toxicologiques et d’alcoolémie devaient aussi être pratiqués sur le défunt.