Drame de Gourbeyre : la conductrice n’a pas été tuée par balle
L’autopsie réalisée ce mercredi matin (17 mai) a révélé un tout autre scénario que celui initialement envisagée. La mère de famille retrouvée décédée dans son véhicule aurait été victime d’un airbag défectueux.
Pour le procureur de la République de Basse-Terre, Xavier Sicot, une certitude : la mort d’une femme dans son véhicule dimanche soir à Gourbeyre, n’est pas un homicide.
L’autopsie réalisée ce mercredi matin (17 mai) a levé les derniers doutes des enquêteurs de la gendarmerie.
Âgée de 44 ans, elle aurait bien succombé à un projectile en métal retrouvé dans sa tête mais ce n’est pas une balle. Pour le chef du parquet de Basse-Terre, il s’agirait d’un élément de l’habitacle du véhicule. Et, en particulier, d’une pièce de l’airbag, soupçonné comme étant défectueux.
C’est en tout cas ce que les gendarmes vont désormais devoir déterminer avec précision. Pour cela, ils seront aidés par l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN).
Piste criminelle écartée
La piste criminelle désormais formellement écartée, le parquet de Basse-Terre va ouvrir une enquête pour homicide involontaire.
Ils devront vérifier si le véhicule était en état de circuler et d’assurer la sécurité de ses passagers. Ou s’il s’agit d’une défaillance de construction.
Dimanche soir, cette mère de famille avait été retrouvée dans son véhicule, avec, ce qui était considéré jusqu’ici, comme une balle logée en pleine tête.
Sa fille de 5 ans, présente dans le véhicule, avait été prise en charge et transférée au CHU.
