EXCLU : un gendarme de Baie-Mahault séquestré et accusé de racket par une commerçante

Par 30/12/2017 - 12:12 • Mis à jour le 18/06/2019 - 14:07

Un gendarme de la brigade de Baie-Mahault au centre de graves accusations de racket auprès d’une restauratrice du bourg de la commune. Avec l'aide de ses deux filles, elle a décidé de retenir le militaire jusqu'à l'intervention des forces de l'ordre. Une information que RCI vous révèle ce vendredi matin.

    EXCLU : un gendarme de Baie-Mahault séquestré et accusé de racket par une commerçante

La tenancière de l’établissement, après avoir été sous le coup d’une décision de fermeture, se serait vu proposer l’aide du militaire moyennant finances. Un système dans lequel le gendarme se serait installé, se faisant payer régulièrement, en échange de ses supposées interventions pour permettre la poursuite de l’activité. Sauf qu’hier, les filles de la propriétaire de cette épicerie-restaurant, ont dit stop. Elles ont alors séquestré le gendarme présumé corrompu et appelé la brigade afin de l’interpeller en flagrant délit. La suite de l’histoire nous est racontée par l’une des filles de la tenancière de l’établissement. Témoignage recueilli par Rony Béral.

 

Des propos confirmés par l'autre fille de la tenancière de l'établissement toujours au micro de Rony Béral.

 

 

Selon nos informations, le gendarme en question serait auditionné depuis hier, sans que l’on sache pour l’heure s’il a été effectivement placé en garde à vue. De leurs côtés, la propriétaire de cette épicerie-restaurant et ses deux filles ont également été entendues à la gendarmerie de Baie-Mahault jeudi. En attendant d’en savoir plus sur cette affaire, et jusqu’à preuve du contraire, il convient de préciser qu’en l’état actuel des choses, le militaire suspecté bénéficie de la présomption d’innocence.

MISE A JOUR  : De source judiciaire, il apparaît que ce  même gendarme avait déjà été mis à pied en décembre 2016, et que sa garde-à-vue a été levée afin que des investigations complémentaires soient réalisées. Richard GARNIER a recueilli les précisions du Procureur de la République-adjoint de Pointe-à-Pitre, Loïc GUERIN.