Enceinte et agressée sur le parking de Destreland

Par 14/09/2022 - 21:21 • Mis à jour le 14/09/2022 - 21:32

Le jeune homme qui avait agressé sa compagne enceinte sur le parking de Destreland lundi midi, était jugé en comparution immédiate. Poursuivi au final pour des violences habituelles, car des antécédents depuis mai ont été portés au dossier. C’est grâce à un témoin qui a donné l’alerte, que le prévenu a pour l’ensemble des faits, dû répondre ce mercredi devant la Justice. Il a écopé de 4 mois de prison ferme avec mandat de dépôt, plus une période de sursis probatoire de 8 mois par la suite.

    Enceinte et agressée sur le parking de Destreland

Lundi peu avant midi, un client qui sortait du centre commercial, a été témoin d’une scène plutôt violente qui se déroulait sur le premier parking de droite, face à la station. Immédiatement ce dernier a appelé le 17, les gendarmes rapidement arrivés, avaient pourchassé le suspect dans la galerie marchande avant de l’interpeller. Le suspect s’en était pris auparavant à la victime enceinte de 7 mois, le "bébé ne bougeait plus" ce qui a conduit à un transfert vers les urgences CHU, des hématomes ont été constatés par l’expert médical judiciaire, justifiant de 3 jours d’ITT.

Au départ, en faisant des courses, le couple s’était disputé car elle, s’était arrêtée pour discuter avec son ex beau-père, ce qui a rendu jaloux son conjoint. Lors de son audition, la jeune femme a expliqué être dénigrée régulièrement, il l’aurait déjà brutalisé en mai puis en avril. Des faits corroborés aussi par la mère et des voisins. A l’hôpital, ils avaient même constaté dernièrement un décollement du placenta, obligeant la malheureuse à rester au repos pendant 1 mois. 

« C’est moi qui paye tout, elle vit financièrement grâce à moi, je l’aime » a expliqué le prévenu de 22 ans dans son box, « C’est elle qui m’attaque en premier, je me défends », « elle ne veut pas que je reconnaisse le bébé ». Ces explications n’excusent en rien les violences a indiqué la présidente du tribunal. 

La partie civile a demandé un renvoi concernant les dommages et intérêt car, pour l’heure, on ne sait pas s’il y a des séquelles sur l’enfant. Elle doit accoucher en novembre, voir prématurément maintenant à cause de cette situation. Le parquet a requis une peine en semi-liberté, vu que le mis en cause suit une formation. Mais le tribunal a finalement opté pour un mandat de dépôt à l’audience, 12 mois dont 4 fermes avec remise à l’escorte gendarmerie jusqu'à Fond Sarail.

 

*Afin de préserver l'anonymat de la victime sous le choc, aucune identité ne peut être dévoilée. 

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