Encore des profanations de tombes à Morne-à-l'Eau

Par 14/03/2023 - 12:00 • Mis à jour le 15/03/2023 - 13:46

Des actes de malveillance qui se multiplient au cimetière de Morne à l'Eau. Des tombes ont une nouvelle fois été profanées dont celle cette fois d'un enfant. Les raisons précises ne sont toujours pas connues, mais pourraient être liées à des rites magico-religieux. La municipalité devrait prendre d'ici peu, des dispositions pour éviter le renouvellement de tels actes morbides.

    Encore des profanations de tombes à Morne-à-l'Eau

Mardi dernier déjà, deux tombes du cimetière de Morne-à-l’Eau avaient été profanées. Moins d'une semaine plus tard, dans la nuit de dimanche à lundi semble t-il, deux nouvelles sépultures ont encore une fois été ouvertes et parmi elles, celle d'un jeune enfant. Une découverte qui vous l'imaginez bien, provoque un certain émoi auprès des agents en charge du site. 4 méfaits en quelques jours, il y a de quoi interpeller. 

Pour l'heure, les raisons ne sont pas déterminées, la première fois des ossements disposés de façon particulière, ainsi que des poupées en plastique à côté, laissaient penser à un rite magico-religieux. Ou peut-être, est-ce l’œuvre d'un déséquilibré trainant dans le secteur ? Aucune piste n'est écartée. Des vidéos avaient été partagées sur les réseaux sociaux afin de dénoncer ces actes choquants. Ce n’est pas la première fois que de telles choses arrivent dans ce cimetière emblématique, l'un des plus grands de Guadeloupe.

C’est au moins la huitième fois que la commune est confrontée à ce genre de profanation. Depuis les grandes vacances dernières, les tombes subissent continuellement des dégradations avec sortie de corps, jamais au même endroit du vaste site. Ces faits se font, selon les équipes en charge, toujours à la nouvelle lune ou la pleine lune ce qui confirme un peu le caractère "cérémonial" de l'affaire.

Selon nos informations, la municipalité tente de trouver des solutions au plus vite, des travaux et pourquoi pas des caméras de surveillance, pour que ces actes cessent. Les gendarmes ont ouvert une enquête car des plaintes ont bien sûr été déposées.

 

 

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