Homicide à Capesterre : autopsie du suspect numéro 1

Par 16/12/2019 - 11:25 • Mis à jour le 17/12/2019 - 12:05

C’est ce lundi que doit avoir lieu l’autopsie du suspect numéro 1 dans l’enquête sur le meurtre de Sabrina , cette jeune mère de famille retrouvée morte à son domicile de Capesterre-Belle Eau-la semaine dernière. On en sait d’ailleurs plus sur les conditions de ce décès après les résultats de l’autopsie de la victime, qui a eu lieu en fin de semaine dernière.

    Homicide à Capesterre : autopsie du suspect numéro 1

L'autopsie du corps de Sabrina révèle des coupures aux mains, aux avant-bras. Des blessures qui correspondent à des gestes de défense. La victime a voulu se protéger le visage et s’est battue pour sa survie. Elle a reçu 13 coups de couteaux au total. La plupart sur les membres, et un, mortel, au cou. Si la mère de famille s’est débattue, peut-être avait-elle l’ADN de son meurtrier sur elle, c’est pourquoi d’autres relevés ont été faits, sous ses ongles notamment. Il faudra aussi voir si l’ADN de la victime est retrouvé sur le corps du suspect numéro 1, son compagnon, retrouvé pendu à un fromager à Capesterre-Belle-Eau, le lendemain.

Traces de griffures ?

Sur le corps de celui-ci, autopsié ce lundi, il s’agira de déterminer s’il y a des traces de griffures ou de coups qui pourraient correspondre à des gestes de défense de la part de la victime. L’autospie doit aussi déterminer si l’homme, pompier de profession et salarié du CHU, s’est bel et bien suicidé comme le laisse présager la scène de pendaison, et une lettre retrouvée dans sa voiture. Une lettre adressée à sa mère mais dans laquelle il n’avoue pas le meurtre de sa compagne. Si l’enquête conclut qu’il est bien le meurtrier de sa compagne, l’affaire, une fois transmise au parquet de Pointe-à-Pitre de par sa qualification criminelle, devrait être classée. Car avec la mort de l’auteur, l’action publique s’éteint. Avant cela, il reste à attendre les dernières conclusions connues d’ici ce lundi soir ou mardi. Dans cette terrible affaire, deux enfants de 13 et 8 ans se retrouvent orphelins. Un suivi social et psychologique est mis en place. Il sera essentiel. C’est la fille aînée qui avait donné l’alerte , lundi en début d'après-midi, en rentrant du collège. La porte était verrouillée de l’extérieur et c’est en regardant par la fenêtre qu’elle avait compris que quelque chose d’affreux s’était produit.

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