Chikungunya : l’ARS fait le bilan et angle sur le zika

Par 26/06/2015 - 15:02 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:34

En 2013, une épidémie de chik frappe la Guadeloupe. Jeudi 25 juin, l'Agence Régionale de Santé (ARS) a fait le bilan au CWTC de Jarry. 6 400 hebdomadaires cas ont été recensés. L’ARS a aussi mis en perspective le virus zika.

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En 2013, ce sont 6 400 cas hebdomadaires de chikungunya qui ont été recensés. Et ce, durant les 8 mois où le virus a frappé l’île. L’épidémie a eu un impact redouté sur le plan sanitaire, social et économique. C’est le bilan qui a été dressé lors d’un séminaire sur l’épidémie. Une rencontre qui s’est déroulée, jeudi 25 juin, au CWTC de Jarry.

Le bilan a été effectué en présence des représentants de l’ARS et de la CIRE Antilles Guyane (Cellule de l’Institut de Veille Sanitaire en Région). Il s’agissait également de mettre en relief d’autres épidémies qui pourraient arriver dans le département comme le zika.

Ce nouveau virus a été localisé au Brésil et au Mexique. Le moustique aedes aegypti est vecteur du zika."Empêcher l’arrivée du zika est quasi impossible. Comme le chikungunya, il peut venir avec un voyageur. Il arrive avec le virus dans son sang. Ensuite, il est piqué par un moustique. Et ce dernier transmettra la maladie", a expliqué Bruno Un, le chef du service de maladies infectieuses et tropicales au CHU de Pointe-à-Pitre lors de ce séminaire.

Considéré comme bénin, le zika n’est pas aussi dangereux que la dengue ou le chik. Et selon Bruno Un : "Le zika n’a pas de formes chroniques. Lors des épidémies intérieures, il n’y a pas eu de formes graves ni de décès. Cette maladie se manifeste par une fièvre d’intensité modérée, une éruption cutanée et quelques douleurs articulaires modérées".