Christine Kelly : "Calme plat maintenant" (MAJ)

Par 26/01/2017 - 12:46 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:15

L'ancienne journaliste affirmait hier sur Twitter avoir été victime de "menaces" et de "pressions", probablement suite à ses déclarations sur Pénélope Fillon, accusée d'avoir bénéficié d'emplois fictifs. Elle doit être auditionnée par la justice ce vendredi.

    Christine Kelly : "Calme plat maintenant" (MAJ)

Merci pour vos messages.
Calme plat maintenant. Merci twitter. Reprise des activités normales...

— Christine KELLY (@christine_kelly) 26 janvier 2017


Le tweet qui clôt l'histoire ? Hier, l'ex membre du CSA affirmait sur Twitter avoir été la cible de "menaces" et de "pressions".

À l'équipe politique qui me menace sur ma messagerie, je déteste les menaces et je ne succombe pas aux pressions. 1er avertissement.

— Christine KELLY (@christine_kelly) 25 janvier 2017


Un message confirmé un peu plus tard à l'AFP. "Oui j'ai reçu des pressions, on m'a appelée au téléphone et on m'a laissé deux messages depuis ce matin. Je les garde, et je les garde secrets. Mais je n'aime pas ça du tout et le 2ème avertissement sera public", avait ainsi précisé Christine Kelly. Si l'ex-journaliste avait ajouté un peu plus tôt sur Twitter "je n'ai pas dit quelle équipe ni quel sujet", le lien avait tout de même rapidement été fait avec l'affaire Pénélope Fillon car c'est sur ce sujet que Christine Kelly a été entendue.

Dans le Canard Enchaîné puis sur RTL, l'ancienne membre du CSA avait ainsi affirmé n'avoir "jamais entendu dire que Madame Fillon travaillait" et qu'elle avait toujours eu l'impression que "c'était une mère au foyer qui s'occupait de ses enfants, de ses chevaux et de son chien".

Celle qui est aujourd'hui présidente du Musée Européen des Médias, dont l'ouverture est prévue à Saint-Denis d'ici 2019, ne pensait certainement pas que sa biographie sur François Fillon, écrite en 2007 et récemment rééditée, aurait indirectement de telles conséquences.

Mise à jour : Christine Kelly doit être entendue ce vendredi par la police judiciaire dans l'enquête qui a été ouverte sur ces soupçons d'emploi fictif.

Aline Druelle