Des infractions aux lambi constatées

Par 07/10/2016 - 22:43 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:19

L’ouverture de la pêche au lambi ne date que de quelques jours et déjà sous la coordination de la Direction de la mer (DM), les agents de la DIECCTE et de la DM ont relevé des infractions sur les étals, notamment sur le manque d’information relatifs à la traçabilité du produit. Pire encore, la pêche n’était pas encore ouverte que les agents ont effectué plusieurs saisies dans des congélateurs de restaurants : 60 kg de lambis ont été ainsi détruits avec des procédures à la clef.

    Des infractions aux lambi constatées

Les restaurateurs dont les congélateurs regorgeaient de lambis non conformes à la législation sont, selon nos informations situés au Gosier, à Sainte-Anne et à Morne-à-L’eau. Nul n’est sensé ignorer la loi. En effet tout restaurateur ou mareyeur doit pouvoir justifier de la provenance de ses produits de la mer en général, et des lambis en particulier, en produisant une facture détaillée. En l’espèce les personnes verbalisées manquaient d’informations sur la traçabilité des coquillages.

Que risque-t-ils ?

Et bien qu’il s’agisse de la pêche illégale du lambi ou de la détention illégale de ce coquillage les contrevenants s'exposent à des amendes administratives et pénales pouvant aller jusqu'à 22 500 € et six mois d’emprisonnement. Cette opération intervient alors qua nous sommes au début de la saison de pêche du lambi…on rappel qu’elle est ouverte du 1er octobre au 31 janvier. Une pêche qui est réservée aux pêcheurs professionnels régulièrement déclarés auprès de la direction de la mer.

Ce coup de filet des autorités est un sérieux avertissement aux restaurateurs qui s’exposent aux actions prévues par le plan régional de contrôle des pêches direction de la Mer qui réunit la Direction de la mer (DM), douane, gendarmerie, gendarmerie maritime, marine nationale, Parc national de la Guadeloupe (PNG), Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), direction de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Forêt (DAAF), direction des Entreprises, de la Consommation, de la Concurrence, du Travail et de l’Emploi (DIECCTE). Parmi les priorités de ces autorités : Le respect des obligations déclaratives pour une meilleure sécurité du consommateur et une plus grande fermeté en matière d’infractions de la pêche au lambi.