Importantes opérations de contrôles de la police et de la gendarmerie sur les routes
La lutte contre les rodéos sauvages engagée par la gouvernement trouve un écho en Guadeloupe. Hier soir, vendredi 19 août, une vaste opération a été menée.
Basse-Terre
Du côté de la gendarmerie de Guadeloupe et des Îles du Nord, l'opération s'est déroulée à Gourbeyres et Trois-Rivières, sous l'autorité du commandant de la compagnie de gendarmerie de Saint-Claude, et en présence de Maurice Tubul, secrétaire général de la préfecture de la région Guadeloupe.
Les objectifs de ces opérations étaient la lutte contre les cambriolages et contre l’insécurité routière, avec un focus particulier sur les phénomènes de rodéos sauvages.
Un refus d'obtempérer (avec un enfant à bord du véhicule), des défauts de permis de conduire et de contrôle technique, ainsi que de nombreuses infractions ont été relevées.
Grande-Terre
Pour les effectifs de police de la Direction Territoriale de la Police Nationale de la Guadeloupe, l'opération consistait aussi à lutter en priorité contre les rodéos sauvages. Ils ont ainsi bénéficié d’une réquisition de Monsieur le Procureur de la République pour procéder à des contrôles d’identité, mais aussi pour procéder à la fouille de véhicules le cas échéant.
L'opération a été mise en place sur le boulevard Marsin, aux Abymes, où un automobiliste a notamment tenté de se soustraire au contrôle. L’usage d’une herse "stop stick" par les policiers a contraint le chauffeur à immobiliser son véhicule quelques hectomètres plus loin, après avoir percuté une glissière de sécurité en béton.
En tout, 08 véhicules ont été contrôlés et les infractions suivantes ont été relevées :
- Un défaut de contrôle technique
- Une conduite sous l’empire d’un état alcoolique
- Deux refus d’obtempérer
- Un individu a été interpellé et placé en garde à vue
- 33 excès de vitesse ont été dressés.
Pour rappel, le rodéo urbain, en deux-roues, en voiture ou en quad, est strictement interdit. Ce délit est passible de 1 à 5 ans d'emprisonnement et de 15 000 à 75 000 euros d'amende. La peine peut être complétée par une suspension du permis de conduire pendant trois ans maximum, de travaux d'intérêt général, voire de la confiscation du véhicule dont le conducteur s'est servi pour commettre ce délit.
