L'heure est au bilan pour le Projet Educatif de Territoire

Par 15/06/2015 - 16:36 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:35

Encadrer, mais aussi divertir les plus jeunes lors du temps extrascolaire c’est la mission du Projet Educatif de Territoire. Mais, face à une demande grandissante, le dispositif est de moins en moins financé. Il passera au crible cette semaine.

    L'heure est au bilan pour le Projet Educatif de Territoire
Cette semaine, l'heure est au bilan pour le Projet Educatif de Territoire, plus communément connu sous les initiales de PEDT. Il implique les établissements scolaires d’une commune et il agit en partenariat avec les associations sportives et culturelles.

Celles-ci fonctionnent toute l’année sur le temps extrascolaire. Elles proposent au jeune public des activités et des animations entre midi et deux ou après les cours. En Guadeloupe, le PEDT a été mis en place récemment dans certaines communes. Dans d’autres villes, le projet existe sous une appellation différente.

Ce dispositif contribue à développer du lien social. Il participerait aussi à la création d’emplois. En fonction des activités et des disciplines, le PEDT pourrait déboucher sur la mise en place de contrats saisonniers, de contrats à durée déterminée (CDD) voire de contrats à durée indéterminée (CDI).

Alors que la demande est de plus en plus forte pour l’encadrement des enfants lors des plages extrascolaires, le Projet Educatif de Territoire est de moins en moins financé. Les associations en sont impactées. Elles n’ont pas les garanties suffisantes pour faire face à leur investissement et à leur prise de risques.

Pour les communes, il s’agit de trouver un équilibre économique afin de permettre la continuité de ces projets. Cette semaine au-delà du bilan, il conviendra surtout d’apporter des solutions à cette problématique.