SOS Hépatites France : "On voudrait que les médicaments onéreux soient exonérés de l’octroi de mer"

Par 23/10/2015 - 20:22 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:29

Présent en Guadeloupe pour les 7 Jours Hépatant, Pascal Mélin, président-fondateur de SOS Hépatites France a pointé une grande disparité entre notre département et l’Hexagone. Elle concerne l’accès au traitement médicamenteux. Avec l'octroi de mer, ce dernier serait plus en cher qu'en France métropolitaine.

    SOS Hépatites France : "On voudrait que les médicaments onéreux soient exonérés de l’octroi de mer"
En Guadeloupe, entre 8000 et 10 000 personnes sont touchées par les hépatites virales. Par an, cela représente une cinquantaine de décès liés à la maladie.

Pourtant, les malades guadeloupéens n’ont pas accès aux mêmes soins que ceux de la France hexagonales. Un point qui est ressorti lors des "7 jours hépatants".

Pendant une semaine, les élus, les professionnels de santé et les malades étaient réunis autour des problématiques locales liées aux hépatites virales.

"On voudrait que les médicaments onéreux soient exonérés de l’octroi de mer", a indiqué, ce vendredi 23 octobre, Pascal Mélin, président-fondateur de SOS Hépatites France sur les ondes de RCI Guadeloupe.

Pour l’association, les traitements concernant l’hépatite C sont suffisamment chers, soit 40 000 euros.

Et ajouter le montant de cette taxe (6000 euros) pour des gélules qui ne pèsent que quelques grammes serait inconsidéré.