Un barracuda aperçu sur la plage du Souffleur

Par 22/04/2019 - 15:43 • Mis à jour le 18/06/2019 - 11:48

Faut-il s’inquiéter de la présence d’un barracuda à Port Louis ? Plusieurs plongeurs disent avoir aperçu un barracuda d'1m50 évoluant à environ une vingtaine de mètres du bord de la plage du Souffleur.

    Un barracuda aperçu sur la plage du Souffleur

Faut-il s’inquiéter de la présence d’un barracuda à Port Louis ? Plusieurs plongeurs disent avoir aperçu un barracuda évoluant à environ une vingtaine de mètres du bord de la plage du Souffleur.

Philippe Grisoni, apnéiste, dit avoir aperçu le poisson à plusieurs reprises ces derniers jours. Il parle d’un spécimen de près d’1m50 qui ne semblait pas agressif.

Selon lui, l’animal serait attiré par les restes de nourritures jetés à la mer par les baigneurs et les clients des restaurants situés non loin.

Aucune attaque n’a été recensée à Port-Louis pour l'heure. Le maire, Victor Arthein, dit n’avoir reçu aucun témoignage allant dans ce sens ni de la part des pêcheurs ni des plagistes mais il reste prudent et appelle à la vigilance.

Une prudence de mise  alors même que de nombreux guadeloupéens campent sur la plage pour ces fêtes de Pâques.

Des attaques rares

Peu farouche, le barracuda est un prédateur pouvant mesurer jusqu’à 2 m de long pour 50 kg.

Les attaques de barracuda sont rares dans nos eaux mais le nourrissage de ces poissons peut les attirer au plus près des cotes et en faire un danger potentiel pour les baigneurs.

En janvier dernier, une femme avait été attaquée à Sainte-Anne. Grièvement blessée au pied, la victime avait du subir une intervention chirurgicale.

En 2016, plusieurs attaques de barracuda avaient été recensées dans le grand cul de sac marin non loin de l’Ilet Fajou. L'une d'entre elles avait causé des blessures importantes à la victime.

Auparavant, en 2010, trois personnes avaient été blessées au Gosier, non loin de la plage de la Datcha.

Des attaques qui avaient alors créé une forme de psychose dans la population.

Dans chacun de ces cas, c’est l’impact de l’homme qui avait été à l’origine des attaques : le nourrissage de ces animaux sauvages perturbe en effet la chaîne alimentaire naturelle.

 

Témoignage de Philippe Grisoni :

 

Interview du maire de Port-Louis :