A la recherche du requin aperçu sur la plage de Roseau

Par 31/05/2017 - 18:58 • Mis à jour le 18/06/2019 - 14:49

Un témoin indique avoir vu un requin sur la plage très fréquentée de Roseau à Capesterre Belle-Eau. Mais rien, à ce stade ne permet de confirmer cette information. En attendant, l’affaire fait le buzz dans cette localité. Le Réseau requin des Antilles Française a publié un communiqué pour éviter toute panique inutile.

    A la recherche du requin aperçu sur la plage de Roseau

Info ou Intox, depuis quelques jours, les habitués de la plage de roseau à Capesterre Belle-Eau sont dans le doute. Un requin de 3m à 3m 50, se baladerait le long des côtes de la commune.  Et les supputations, mêlées d’inquiétude vont bon train. L’un des employés communal de cette plage qui a été le premier à apercevoir le prédateur au large, est convaincu qu’il ne s’agissait pas d’un effet d’optique. Tandis que d’autres personnes qui fréquentent régulièrement ces lieux soutiennent le contraire et continuent à se baigner sans craintes. Des requins sont parfois pêchés par les professionnels de la mer au large de nos côtes et aucune attaque n’a été déplorée jusqu’ici dans nos eaux. 

Le Réseau Requins des Antilles Françaises réagit

Dans un communiqué publié jeudi 1er juin 2016, le Réseau Requins des Antilles Françaises, a tenu à faire un point d’information concernant cette affaire,  sur la base des connaissances acquises depuis 2011. Ce que l’on sait explique le réseau, « c’est qu’un requin aurait été observé par des pêcheurs il y a quelques jours à Roseau, Capesterre Belle-Eau. Ni l’espèce, ni la taille n’ont été confirmées et il n’existe pas de cliché photo pour identification. Un jeune requin tigre a été capturé à Ste-Anne. La photo a été postée hier, mercredi 31 mai. On n’en sait pas davantage. Les requins, y compris les tigres, sont présents dans nos eaux, à plus ou moins grande distance des côtes ; on dénombre à ce jour plus d’une trentaine d’espèces dont les requins citron, caraïbe, nourrice. La présence de requins près de nos côtes n’est ni rare ni surprenante, ce sont les observations qui le sont, elles sont donc précieuses. Il n’est pas souhaitable de créer une panique (qui pourrait conduire à une battue inutile) sur la seule base d’un témoignage non documenté. Faire connaître les espèces, leurs habitats, leur alimentation de manière objective est un moyen de ne pas entretenir les peurs, et d’être capables de réagir de manière adéquate si un jour la situation l’exigeait ». Fin de citation.