2 ans de prison ferme pour des violences sur sa compagne

Par 24/05/2017 - 10:38 • Mis à jour le 18/06/2019 - 14:49

Dans le lot des affaires jugées mardi 23 mai en correctionnel à à Pointe-à-Pitre, celle qui a valu à un jeune homme de 22 ans, violent, récidiviste et porté sur l’alcool, une peine de 2 ans prison ferme, avant mandat de dépôt à l’audience. Il avait blessé à l’arme blanche sa compagne, le week-end dernier, à St-François, au terme d’une soirée très arrosée.

    2 ans de prison ferme pour des violences sur sa compagne

C’était un déchainement de violence consécutif à une consommation très excessive d’alcool. Le prévenu l’a reconnu lui-même, il tenait à peine debout lors de la soirée à laquelle il prenait part avec sa compagne, âgée elle de 35 ans. Il était si alcoolisé que celle-ci refusa de le ramener, laissant cette besogne à un proche. Mais lorsque le couple se retrouva à son domicile, les choses se sont envenimées.

Peu après 1h du matin, le jeune homme est pris d’une colère folle. Il roue de coups la victime, puis s’empare d’un couteau de cuisine et lui assène deux entailles à la cuisse. Sérieusement blessée, celle-ci se réfugie chez des voisins, avant que les secours n’interviennent. Ses jours ne sont pas en danger. Le prévenu, qui présentait déjà un lourd passé psychiatrique, a reconnu les faits et à tenter de faire croire au tribunal qu’il ne se souvenait de rien.  Récidiviste, il a déjà du répondre de tels agissements à trois reprises devant la justice,  pour deux victimes différentes. Il avait d’ailleurs comparu le 28 mars dernier pour des violences déjà commises sur cette même femme, avec à la clé, une peine de sursis mise à l’épreuve et l’obligation de se faire soigner.

Cet ultime avertissement n’ayant pas produit son effet,  le ministère public a dans ses réquisitions, requis une peine de deux ans d’emprisonnement, avec mandat de dépôt à l’audience et la révocation partielle du sursis mise à l’épreuve.  La défense s’est employée en vain, pour sa part, à demander une expertise psychiatrique de l’intéressé au motif que ce dernier a davantage besoin de soin, que d’être derrière les barreaux. Une demande à laquelle le tribunal a choisi de na pas donner suite dans son délibéré, condamnant le prévenu à deux ans de prison ferme (en l’occurrence 18 mois auxquels s’ajoutent les 6 mois de révocation de sursis), avec mandat de dépôt et rejet donc, de la demande d’expertise psychiatrique.